Littérature

Marc Levy, Et si c’était vrai…

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Ecrit par Les Résumés

Et si c’était vrai… est l’un des romans phares de Marc Levy, auteur français contemporain dont le succès a dépassé les frontières de l’Hexagone. Publié en 2000, ce livre a connu un immense succès commercial, consolidant la place de Levy parmi les auteurs les plus lus de sa génération. L’ouvrage a souvent été loué pour son originalité, mêlant amour, surnaturel et introspection sur la vie et la mort. Cependant, comme c’est souvent le cas avec les best-sellers, il n’a pas été exempt de critiques. Certains ont reproché à Levy un style trop simple ou commercial. Malgré cela, Et si c’était vrai… a marqué un tournant dans la littérature populaire française. Il a été adapté au cinéma (“Just Like Heaven”) et traduit dans de nombreuses langues. Cela démontre son impact et sa portée universelle. Étudions ensemble l’un des plus gros succès de Marc Levy.

Résumé détaillé de Et si c’était vrai… de Marc Levy

Le Locataire post-mortem

Arthur occupe un appartement depuis une dizaine de jours. Un matin, après sa douche, il est alerté par des claquements de doigts qui suivent la mélodie de sa musique, venant de sa garde-robe. Il y découvre une femme, Lauren, dissimulée parmi ses vêtements. Elle prétend être “l’esprit” de l’ancienne locataire. Ancienne urgentiste, Lauren est dans le coma depuis un tragique accident de route, six mois plus tôt. Tandis qu’Arthur peine à croire ce qu’il voit, Lauren est tout aussi étonnée qu’il puisse la percevoir. Alors qu’il souhaite qu’elle parte, Lauren insiste sur le fait qu’elle est toujours la propriétaire. Pour lui, Arthur n’est que son “locataire post-mortem“, étant donné qu’il a loué l’appartement par l’intermédiaire de sa mère.

Les confessions d’un esprit

D’abord sceptique, Arthur pense que Lauren est dérangée. Cependant, face à sa détermination à raconter son histoire, il lui prête une oreille attentive. Elle se présente et lui confie que, suite à son opération post-accident, elle est devenue une observatrice de son environnement sans pouvoir intervenir physiquement. Étrangement, Arthur est le premier à la percevoir. Malgré cela, Arthur a du mal à la croire et décide d’appeler Paul, son ami proche et partenaire, espérant lui passer Lauren au téléphone. Mais quand elle tente de lui parler, celui-ci n’entend rien. Lauren parvient finalement à persuader Arthur de la suivre à l’hôpital pour qu’il voie de ses propres yeux son corps inerte. C’est à ce moment qu’Arthur accepte la vérité.

Par la suite, la présence invisible de Lauren crée de nombreuses situations gênantes pour Arthur. Étant donné que son entourage ne peut pas la voir, il croit qu’il parle dans le vide. . De plus en plus préoccupé, Paul essaie de comprendre ce qui se trame. Mais lorsque Arthur lui dévoile les événements surnaturels auxquels il est confronté, Paul le soupçonne de perdre la raison. Il attribue tout cela à la séparation douloureuse avec son ex, Carol-Ann. Il persuade alors Arthur de consulter un médecin. Cependant, les examens médicaux montrent que tout est normal chez Arthur. Contrarié, mais convaincu, Paul laisse son ami retourner chez lui, en supposant qu’il est simplement épuisé.

L’exfiltration de Lauren

Après ces événements, Arthur choisit de prendre des jours de repos. Il consacre tout son temps à aider Lauren. Leur complicité grandit, laissant place à des sentiments réciproques. Toutefois, le destin de Lauren prend un tournant dramatique lorsque sa mère, conseillée par les médecins, envisage l’euthanasie.

Résolu à la sauver, Arthur concocte un plan d’exfiltration. Il feint d’être malade pour se retrouver aux urgences, espérant accéder aux documents et aux médicaments nécessaires. Devant le scepticisme de Lauren, il tente une approche différente : aborder Mme Kline, la mère de Lauren, en se faisant passer pour un inconnu. Toutefois, celle-ci étant au bout du rouleau, sa tentative tombe à plat.

Revenant à son plan initial, Arthur dérobe du matériel médical à l’hôpital. Il fait appel à Paul qui, malgré ses réserves, lui prête une ambulance du garage familial et le soutient dans son projet audacieux. En pleine opération d’extraction, une infirmière les surprend. Croyant à leur légitimité médicale, elle sollicite leur aide pour un patient. Grâce aux directives de Lauren, ancienne interne, Arthur parvient à stabiliser la situation et à sauver un patient. Finalement, avec Paul à ses côtés et sous la supervision de Lauren, ils parviennent à sortir discrètement avec le corps de la jeune femme.

La mésaventure d’Arthur et de Paul

Lorsqu’ils arrivent enfin chez Arthur, la porte de son garage fait des siennes et refuse de s’ouvrir. Les deux amis se retrouvent alors coincés dans une ambulance avec le corps de Lauren, juste au moment où les voisins sortent leurs chiens. Estimant qu’il y a un problème de pile avec sa télécommande, Arthur décide d’aller en chercher une de rechange, laissant à Paul la consigne de tourner dans le quartier en l’attendant. Malheureusement, l’ambulance est stoppée par des policiers. Sans se démonter, Paul explique qu’il fait un dernier tour avec “Daisy“, le nom qu’il donne à l’ambulance, en attendant son partenaire, avant de la conduire au garage. Convaincus, les policiers le laissent repartir.

Finalement, la porte du garage s’ouvre. Le corps de Lauren est alors déplacé dans la voiture d’Arthur, préparée avec des affaires pour un voyage à Carmel, dans la maison où Arthur a passé son enfance. Paul retourne à son tour avec l’ambulance vers le garage familial. Toutefois, les policiers qui l’avaient précédemment arrêté, l’ayant aperçu de nouveau, ont décidé de le suivre discrètement pour s’assurer de sa destination.

Direction Carmel !

Par la suite, Arthur revient chercher Paul et ils se dirigent ensemble vers Carmel. On en apprend plus sur le passé d’Arthur : sa mère est décédée lorsqu’il était enfant, et c’est la première fois qu’il revient dans cette maison depuis. Pendant ce temps, Paul fait route vers San Francisco. Dans la maison, Arthur ouvre et lit une lettre qui lui était destinée, un acte qui le plonge dans une vive émotion et le fait pleurer. Témoin de ce moment de vulnérabilité, Lauren est touchée et découvre ainsi le passé d’Arthur.

Cependant, la disparition du corps à l’hôpital ne passe pas inaperçue. Avec les témoignages de la mère de Lauren et de la police, qui avait repéré l’ambulance, les autorités parviennent rapidement à remonter jusqu’à Arthur. L’inspecteur Pilguez se présente à l’adresse. Pris au dépourvu, Arthur décide de lui révéler toute la vérité. À son étonnement, l’inspecteur le croit. Il consent à ramener le corps à l’hôpital, et s’engage à s’assurer que l’euthanasie n’ait pas lieu.

Mémoire effacée

Trois mois après ces événements, Lauren ressent qu’elle est sur le point de disparaître et s’évanouit. Dévasté, Arthur se renferme sur lui-même. Il ne répond plus aux appels et s’isole. Cependant, Paul réussit à lui transmettre un message de la mère de Lauren. Cette dernière souhaite le voir. Lors de leur rencontre, elle informe Arthur que Lauren est revenue à elle. Toutefois, elle lui explique qu’elle n’a pas encore retrouvé l’usage de la parole. Bouleversé, Arthur décide de lui rendre visite régulièrement. Il prend des tours de garde avec la mère de Lauren et lui raconte tout ce qui se passe à l’extérieur.

Quand Lauren retrouve finalement sa voix, elle avoue qu’elle ne se souvient pas d’Arthur. L’histoire se conclut avec le début d’un monologue d’Arthur. Celui-ci s’apprête à tout lui raconter, en prévenant d’emblée que son histoire peut sembler invraisemblable.

Présentation des personnages

Arthur est un jeune architecte, souvent plongé dans son travail aux côtés de son associé et ami proche, Paul. Leur amitié, forgée au fil de nombreuses années, est telle que ce dernier est profondément préoccupé lorsqu’Arthur commence à parler de phénomènes surnaturels. Cette inquiétude le pousse même à faire subir des examens médicaux à Arthur, craignant pour sa santé mentale. Initialement, Arthur est sceptique et terre-à-terre. Sa première rencontre avec Lauren le conduit à la considérer comme une personne perturbée. Cependant, sa compassion et sa curiosité l’amènent à accepter l’histoire incroyable de Lauren. Cette acceptation marque le début d’une mission personnelle pour lui : aider Lauren à retrouver sa vie antérieure. Au fur et à mesure, leur complicité se transforme en une profonde affection qui, bien que discrète au début, devient évidente au fil du récit. L’attachement d’Arthur pour Lauren grandit rapidement, passant d’une simple volonté d’aider à un amour véritable et profond. La soudaine disparition de Lauren le laisse désemparé, submergé par une douleur insurmontable. Il s’isole, incapable de faire face à la réalité. Heureusement, la présence solide de son ami Paul l’aide à surmonter sa tristesse. Lorsqu’il découvre que Lauren est toujours en vie, l’espoir renaît. Toutefois, l’histoire ne se termine pas là. En effet, il doit reconquérir son amour puisque Lauren ne se souvient plus de leur histoire passée. Arthur incarne la recherche de sens et la résilience humaine face à l’inexpliqué. Son rôle de médiateur entre le monde tangible et celui de l’au-delà symbolise le courage d’embrasser l’inconnu. Sa transformation émotionnelle montre la profondeur des liens humains et la puissance de l’amour pour guider à travers les épreuves.

Lauren est décrite comme une splendide jeune femme avec de grands yeux captivants, une bouche délicate et un visage qui émane une douceur contrastant fortement avec sa personnalité. Interne en médecine à San Francisco, elle est dévouée à son métier. Elle partage un appartement modeste avec sa chienne Kali. Juste avant un week-end prévu avec des amis à Carmel, sa vieille voiture la trahit, causant un grave accident qui la plonge dans un coma profond. Contre toute attente, Lauren découvre qu’elle peut s’évader de son corps physique et explorer le monde extérieur, bien qu’invisible et inaudible pour la plupart des gens. Arthur devient une exception à cette règle, capable de la voir et de la toucher. Bien que Lauren soit initialement dépeinte comme une personne vivant essentiellement pour son travail, son accident et son expérience surnaturelle la transforment. Elle devient plus présente, apprenant à chérir chaque instant de la vie et à trouver du réconfort et de la paix dans la compagnie d’Arthur. Ce lien unique entre eux évolue rapidement en une romance intense mais compliquée, pleine d’obstacles surnaturels. Après un retournement dramatique impliquant le vol du corps de Lauren, ils font face à la possibilité de se dire adieu pour toujours. Lauren exprime profondément son amour pour Arthur, espérant qu’il ressentira toujours combien elle l’a aimé. Mais leur histoire prend une autre tournure quand Lauren se réveille de son coma. En effet, celle-ci ne se souvient plus d’Arthur. Lauren est l’incarnation du miracle, de la fragilité de la vie et de la force de l’amour face à l’adversité. Sa transition entre la vie, la mort et le retour à la vie évoque les thèmes de la renaissance, de la transformation et du pouvoir de l’amour.

Paul est plus qu’un simple collègue pour Arthur ; il est son associé de confiance et surtout son meilleur ami. Face à l’étrange comportement d’Arthur, Paul fait preuve d’une bienveillance inébranlable. Au lieu de le rejeter ou de douter ouvertement de lui, il insiste pour qu’Arthur subisse des examens médicaux. Toutefois, Paul opte pour une approche compréhensive. Il permet à Arthur de gérer ses émotions à sa manière, tant que cela n’est pas préjudiciable. En ce sens, il respecte les croyances de son ami concernant la présence spectrale dans son appartement. L’amitié de Paul pour Arthur est mise à l’épreuve lorsqu’ils se lancent dans l’acte audacieux de “voler” le corps de Lauren. Bien qu’il ne soit pas convaincu de l’existence du fantôme de Lauren, Paul choisit de soutenir Arthur dans cette quête folle. Il justifie ce choix par une réflexion profonde sur la nature même de l’amitié, suggérant que si elle ne consiste pas à partager les moments les plus fous, alors sa véritable essence serait perdue. Paul se démarque par son pragmatisme et sa loyauté sans faille. Il ne porte pas de jugement précipité et donne le bénéfice du doute à Arthur. Cependant, il sait également quand intervenir, en particulier lorsque la santé mentale et émotionnelle de son ami est en jeu. Lorsqu’il sent qu’Arthur est sur le point de dépasser les limites, Paul intervient énergiquement, le poussant à retrouver un semblant de normalité et à avancer dans la vie. Paul se dresse comme le pilier de la rationalité et de la stabilité dans un récit teinté de surnaturel. Son soutien indéfectible envers Arthur illustre la puissance d’une amitié véritable, capable de transcender le doute, la peur et l’incompréhension. Paul symbolise l’amitié inébranlable qui demeure constante même face à l’inconnu.

Mme Kline est la mère de Lauren, et leur relation est teintée d’affection et de préoccupation. La situation de coma de Lauren est un choc profond pour elle. C’est un cauchemar que chaque parent redoute. Elle est profondément affectée par l’état de Lauren, oscillant entre espoir et désespoir. La décision de garder Lauren en vie, bien qu’elle soit dans un coma profond, est lourde de conséquences et de dilemmes moraux pour elle. Bien qu’elle soit dévastée, elle montre une force intérieure. Elle cherche toujours à faire ce qui est le mieux pour sa fille. Elle est déterminée et possède une grande résilience face à cette épreuve. Mme Kline incarne l’amour inconditionnel d’une mère pour son enfant. Elle est le reflet de la douleur et de l’espoir que ressentent de nombreux parents confrontés à des situations similaires. Son personnage apporte une dimension émotionnelle profonde à l’histoire. Il souligne les dilemmes moraux et éthiques auxquels sont confrontées les familles des patients en coma.

Analyse de l’oeuvre

La magie de la narration chez Levy

L’Omniscience dans Et si c’était vrai…

Marc Levy choisit une narration omnisciente à la troisième personne pour “Et si c’était vrai…”. Cette technique offre plusieurs avantages. Elle permet au lecteur d’avoir un aperçu des pensées, des sentiments et des motivations de plusieurs personnages, et pas seulement du protagoniste. Ainsi, le lecteur peut s’immerger complètement dans le monde du roman et comprendre les différentes perspectives qui s’y jouent. Ce choix narratif englobe une grande partie de l’action, offrant un tableau plus complet de l’intrigue et des interrelations.</p

Des dialogues lourd de sens

Une caractéristique marquante du style de Marc Levy est son utilisation habile du dialogue. Dans Et si c’était vrai…, les dialogues ne servent pas seulement à faire avancer l’intrigue. En effet, ils sont également essentiels pour développer les personnages et leurs relations. Les échanges entre Arthur et Lauren sont essentiels pour montrer l’évolution de leur relation. De la méfiance initiale d’Arthur à l’acceptation de l’inexplicable, les dialogues jouent un rôle crucial. En outre, le dialogue apporte un rythme et une cadence à l’histoire, rendant le récit plus vivant et engageant.

Une simplicité qui a du bon

Marc Levy est connu pour son style d’écriture accessible qui attire un large éventail de lecteurs. Sa prose, bien que simple, est riche en émotions et en nuances. Dans Et si c’était vrai…, cette simplicité est particulièrement efficace pour raconter une histoire qui mélange des éléments de la vie quotidienne avec des éléments surnaturels. En adoptant une prose simple, Levy réussit à rendre l’extraordinaire crédible et relatable. Cette accessibilité est sans doute l’une des raisons pour lesquelles le roman a trouvé un écho auprès d’un si grand nombre de lecteurs. La simplicité ne doit pas être confondue avec le manque de profondeur. Au contraire, elle permet à Levy de se concentrer sur les émotions brutes et les thèmes universels qui résonnent avec le public.

Le destin amoureux de deux êtres

Dans Et si c’était vrai…, Marc Levy peint une fresque d’amour qui transcende la normalité. L’amour entre Arthur et Lauren est présenté comme quelque chose d’absolument extraordinaire. Il surgit dans des circonstances les plus improbables. Alors qu’Arthur n’aurait jamais pu anticiper une telle rencontre, leur union s’articule comme une danse prédestinée.

Le roman établit un parallèle entre l’amour et le destin, interrogeant ainsi les forces mystérieuses de l’univers qui orchestrent de telles connexions. La puissance de cet amour est telle qu’elle remet en question les conventions que nous avons établies concernant la vie, la mort et la réalité. Levy suggère ici que lorsque l’amour est en jeu, même les vérités les plus évidentes peuvent être mises en doute.

Ce n’est pas simplement une histoire d’amour au sens traditionnel, mais plutôt une méditation sur le caractère inexplicable et surprenant de l’amour véritable. En confrontant ses personnages à des situations surnaturelles et inexpliquées, Levy offre une perspective unique sur l’amour en tant que force prédestinée et omnipotente. Il soulève ainsi des questions essentielles :

Le véritable amour est-il vraiment un coup de chance, ou est-il tracé par des forces cosmiques que nous ne pouvons pas voir ou comprendre ? L’amour peut-il vraiment survivre à tout, même à la mort ?

Ce thème de l’amour et du destin est universel, car il résonne avec le désir humain de comprendre notre place dans l’univers et les connexions mystérieuses que nous formons avec d’autres. À travers la relation d’Arthur et Lauren, Levy célèbre la magie de l’amour. Il loue la manière dont il peut éclairer et définir notre existence d’une manière que nous n’aurions jamais pu imaginer.

Entre rationalité et surnaturel

Dans cette histoire, Marc Levy confronte le lecteur à l’éternelle dualité entre la rationalité et le mystère insondable du surnaturel. Cette tension est incarnée par Arthur, dont la vie ordinaire est bouleversée par une rencontre qui défie toute explication logique. La présence inexplicable de Lauren, oscillant entre le monde des vivants et celui de l’au-delà, place Arthur face à un dilemme. Doit-il croire en ses sens et en ses émotions ou s’en tenir à la rationalité à laquelle il a toujours adhéré ?

La trajectoire d’Arthur est emblématique des défis auxquels sont confrontés beaucoup d’entre nous. Dans un monde où la science et la logique sont souvent érigées en piliers de la vérité, comment accueillir ce qui ne s’y conforme pas ? À travers les doutes et les questionnements d’Arthur, Levy illustre la fragilité de nos certitudes et met en évidence la subjectivité de la réalité. Car finalement, qu’est-ce que la réalité ? N’est-ce pas qu’une perception façonnée par nos croyances, notre éducation et notre expérience ?

Ce thème est universel, évoquant la lutte intérieure que chacun peut éprouver lorsqu’il est confronté à l’inexplicable. Il pose la question de notre capacité :

  • à embrasser l’inconnu ;
  • à remettre en question nos convictions profondes ;
  • à accepter que l’univers puisse être bien plus vaste et complexe que ce que nous pouvons comprendre.

En fin de compte, le parcours d’Arthur n’est pas seulement une quête de vérité. C’est aussi une célébration de l’émerveillement, de la curiosité et de la capacité humaine à s’émerveiller face aux mystères de l’existence.

Les mystères de l’existence sous le prisme de Et si c’était vrai…

Cette œuvre de Levy nous confronte à l’une des énigmes les plus intangibles et les plus fascinantes de l’existence humaine : la frontière entre la vie et la mort. À travers le personnage de Lauren, qui se trouve dans un état intermédiaire, Marc Levy nous fait réfléchir à la nature transitoire de la vie.

Existant dans cet état liminal, Lauren sert de prisme à travers lequel le lecteur est invité à remettre en question ses propres croyances sur l’au-delà. Son état “entre-deux” démontre que la mort n’est peut-être pas aussi définitive et tranchée que nous le pensons. Par cette représentation, Levy n’offre pas seulement une vision métaphysique de l’existence, mais il touche également une corde sensible chez le lecteur. Il suggère l’idée réconfortante que la mort pourrait être simplement une transition vers un autre état d’être.

De plus, la manière dont les autres personnages réagissent à la situation de Lauren, notamment Arthur, offre un aperçu des différentes manières dont les vivants confrontent et traitent l’idée de la mort. Alors qu’Arthur est d’abord sceptique et lutte pour rationaliser ce qu’il voit et ressent, il finit par accepter l’inexplicable. Ainsi, cela illustre la flexibilité des croyances humaines face à l’inconnu.

En fin de compte, ce roman pousse le lecteur à contempler les vastes mystères de la vie et de la mort, tout en suggérant qu’il existe peut-être plus entre le ciel et la terre que ce que nos sens limités peuvent percevoir.

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