Littérature

Beaumarchais, Le Mariage de Figaro : résumé scène par scène, personnages et analyse

Couverture de la fiche littéraire LesRésumés.com sur le mariage de Figaro de Beaumarchais version résumé acte par acte.
Ecrit par Les Résumés

Bonjour à tous, je suis Monsieur Miguet, votre guide passionné à travers les chefs-d'œuvre du théâtre français. Aujourd'hui, nous allons explorer l’univers riche et satirique de Beaumarchais avec ce résumé sur Le Mariage de Figaro, joué pour la première fois en 1784.

Cette pièce emblématique du théâtre du 18ème siècle mêle habilement comédie et critique sociale. Elle nous plonge dans les aventures mouvementées de Figaro, valet rusé et débrouillard, qui déjoue les plans du Comte Almaviva bien décidé à séduire Suzanne, la fiancée de Figaro.

À travers cette comédie vive et audacieuse, Beaumarchais dénonce les privilèges de l’aristocratie et met en avant l’intelligence et la ruse du peuple face aux abus des puissants, tout en explorant les thèmes universels de l’amour, de la jalousie et de la liberté.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Lors de sa création, "Le Mariage de Figaro" a suscité un immense scandale en raison de ses critiques acerbes contre la noblesse et les privilèges. Après des années de censure, la pièce a finalement été jouée à la Comédie-Française en 1784 et a connu un triomphe immédiat. Elle est aujourd’hui considérée comme un jalon majeur dans l’histoire du théâtre français et un prélude aux idées révolutionnaires.

Points clé de ce résumé sur
Le Mariage de Figaro

Beaumarchais, dramaturge et écrivain français du XVIIIe siècle, est célèbre pour sa trilogie théâtrale autour du personnage de Figaro et pour son engagement politique en faveur des idées révolutionnaires.

Le Mariage de Figaro

1784

Lumières

Le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes écrite par Beaumarchais et jouée pour la première fois en 1784 à la Comédie-Française. Elle s'inscrit dans le mouvement des Lumières et critique les privilèges de l'aristocratie, préparant symboliquement le terrain aux idées révolutionnaires.

La critique sociale : La pièce dénonce les abus de pouvoir des nobles et les injustices sociales, notamment à travers le personnage rusé de Figaro face au Comte Almaviva.

L’amour et la manipulation : Les intrigues amoureuses et les stratagèmes sont au cœur de l’histoire, mettant en lumière les rapports de force entre les personnages.

La liberté individuelle : Figaro incarne le peuple qui revendique sa liberté face aux oppressions et aux privilèges de l’aristocratie.

La condition sociale : Le conflit entre les classes sociales est omniprésent, et la pièce remet en question la légitimité des hiérarchies sociales traditionnelles.

LE SAVIEZ-VOUS ?

"Le Mariage de Figaro" a été censuré pendant plusieurs années en raison de ses critiques directes envers l’aristocratie ? Louis XVI avait initialement interdit la pièce, jugeant qu’elle contenait « trop de poudre ». Ce n’est qu’en 1784 qu’elle fut enfin jouée, rencontrant un immense succès et provoquant des débats passionnés.

Couverures du mariage de Figaro de Beaumarchais.

Brève introduction

Présentée pour la première fois en 1784, Le Mariage de Figaro est la deuxième pièce d'une trilogie écrite par le célèbre dramaturge et polymathe français Pierre Beaumarchais. Cette trilogie met en avant le personnage emblématique de Figaro, figure rusée et pleine de malice.

La pièce fait directement suite au Barbier de Séville et s'inscrit dans la tradition des comédies d'erreurs. Entre quiproquos, jeux d'identité et intrigues amoureuses, Beaumarchais dépeint avec humour et finesse les tensions sociales de son époque.

Résumé de la pièce

Le Mariage de Figaro reprend les personnages du Barbier de Séville. Le comte Almaviva, qui avait séduit Rosina dans la première pièce, est désormais marié à elle. Cependant, ses envies volages le poussent à convoiter Suzanne, la fiancée de Figaro. S'en suivent des intrigues savamment orchestrées pour déjouer les plans du comte.

Cette comédie en cinq actes met en scène les préparatifs du mariage entre Figaro et Suzanne, tout en dénonçant les abus de pouvoir des aristocrates et en célébrant l'intelligence et la ruse des serviteurs.

Réception et controverse

Lors de sa sortie, Le Mariage de Figaro a connu un succès retentissant, amplifié par la popularité du Barbier de Séville. Le public s'est précipité en masse pour découvrir cette nouvelle pièce, au point que trois personnes auraient été écrasées dans la foule lors des représentations initiales.

Malgré cet engouement, la pièce a suscité la méfiance des autorités. Le roi Louis XVI, craignant la portée subversive des propos tenus par Figaro, notamment dans son célèbre soliloque contre l'aristocratie, a d'abord interdit la pièce. Après quelques années de censure, l'interdiction a été levée, permettant à l'œuvre de rencontrer son public.

Certains historiens estiment que cette pièce audacieuse a contribué à préparer le terrain idéologique de la Révolution française.

Adaptation en opéra

Face au triomphe de la pièce, Wolfgang Amadeus Mozart a décidé de l'adapter en opéra. Avec l'aide du librettiste Lorenzo Da Ponte, ils ont donné naissance à Les Noces de Figaro en 1786.

Ce chef-d'œuvre lyrique est aujourd'hui l'un des opéras les plus joués dans le monde, rivalisant parfois en notoriété avec la pièce originale de Beaumarchais.

Le Mariage de Figaro est bien plus qu'une simple comédie. Derrière ses airs légers et ses intrigues amoureuses se cache une critique acerbe des inégalités sociales et des abus de pouvoir. À travers le personnage de Figaro, Beaumarchais donne une voix aux opprimés et ose défier les conventions de son époque.

Avec cette œuvre, Beaumarchais a su marquer l'histoire du théâtre et poser les bases d'un débat toujours d'actualité sur les rapports de pouvoir et la quête de liberté.

Résumé complet sur
Le Mariage de Figaro

Résumé court de la pièce de Beaumarchais

Les Noces de Figaro est une comédie brillante où amour, ruse et satire sociale s’entremêlent. Tout commence avec Figaro et Suzanne qui préparent leur mariage, mais les intentions douteuses du comte Almaviva viennent tout compliquer. Ce dernier tente de séduire Suzanne, tandis que Figaro élabore des plans ingénieux pour contrecarrer ses avances. Entre déguisements, secrets familiaux et intrigues amoureuses, chaque acte intensifie les malentendus.

Acte 1 :

Figaro découvre les avances du comte envers Suzanne et décide de se venger. Chérubin, le jeune page épris de la comtesse, est en danger d’exil après avoir été surpris dans une situation compromettante.

Acte 2 :

La comtesse s’allie à Suzanne et Figaro pour piéger le comte. Déguisements et quiproquos mènent à des scènes hilarantes, où Chérubin finit caché dans les toilettes pour échapper au comte.

Acte 3 :

Un procès oppose Marceline à Figaro, dévoilant un secret de famille : Marceline et Bartholo sont en réalité les parents de Figaro. Suzanne est d'abord déçue, croyant Figaro infidèle, avant que la vérité éclate.

Acte 4 :

Les déguisements se multiplient. Suzanne et la comtesse échangent leurs rôles pour piéger le comte lors d'un rendez-vous secret. Figaro, persuadé que Suzanne le trompe, prépare à son tour une revanche.

Acte 5 :

Le chaos atteint son apogée : entre baisers échangés par erreur, déguisements ratés et révélations finales, le comte découvre la supercherie. Finalement, il pardonne à tous et bénit les mariages, clôturant l’histoire dans la joie.

Entre comédie et critique sociale, Les Noces de Figaro expose habilement les jeux de pouvoir et les travers humains, tout en offrant un final heureux où l’amour triomphe des manipulations.

Résumé par acte sur Le Mariage de Figaro

Acte 1

L’acte 1 s’ouvre avec Figaro et Suzanne qui préparent leur mariage. Mais tout n’est pas si simple… Le comte Almaviva, leur maître, a des intentions douteuses envers Suzanne. Il tente de profiter de son statut pour la séduire et envisage même de rétablir un ancien droit seigneurial qu'il avait pourtant aboli. Suzanne, inquiète, confie à Figaro les avances du comte.

Figaro, furieux, décide de se venger et met en place un plan pour déjouer les manigances du comte. Pendant ce temps, d'autres intrigues se tissent :

  • Marceline, amoureuse de Figaro (sans savoir qu'il est son fils ), complote avec Bartholo pour empêcher le mariage et forcer Figaro à l’épouser.
  • Chérubin, un jeune page épris de la comtesse, est surpris en train de flirter et se cache maladroitement dans la chambre de Suzanne.
  • Le comte, découvrant Chérubin dans une situation compromettante, menace d’annuler le mariage de Figaro et d’exiler Chérubin en Catalogne.

L’acte se termine sur Figaro, toujours déterminé, qui élabore un plan avec Chérubin et Bazile pour contrer le comte et sauver son mariage. Entre manipulations, déguisements et jeux de pouvoir, les premières bases d'une comédie riche en rebondissements sont posées.

Acte 2

L’acte 2 tourne autour des manigances pour piéger le comte Almaviva et permettre le mariage de Figaro et Suzanne. La comtesse Rosine, délaissée par son mari, s’allie à Suzanne pour déjouer les avances du comte.

Le plan de Figaro :

  • Faire croire au comte qu’un homme courtise la comtesse.
  • Organiser un faux rendez-vous entre le comte et Suzanne, où Chérubin, déguisé en Suzanne, prendra sa place.

Les péripéties s’enchaînent :

  • Chérubin chante sa passion pour la comtesse avant de se déguiser en Suzanne.
  • Le comte devient suspicieux en surprenant du bruit dans les toilettes où Chérubin s’est caché. Il exige d’ouvrir la porte, mais Suzanne prend la place de Chérubin juste à temps.
  • Le comte est pris au piège et se ridiculise en découvrant Suzanne au lieu de Chérubin.

Les tensions montent :

  • La comtesse confronte son mari sur ses infidélités, menaçant de quitter le château.
  • Antonio, le jardinier, révèle avoir vu quelqu’un sauter par la fenêtre, compromettant Chérubin.
  • Figaro improvise et prétend être celui qui a sauté, mais le brevet d’officier de Chérubin retrouvé complique la situation.

Un nouveau conflit apparaît :

  • Marceline arrive avec un contrat prouvant que Figaro lui avait promis le mariage.
  • Le comte décide d’organiser un procès pour résoudre ce dilemme.

À la fin de l’acte :

  • La comtesse s’inquiète pour Chérubin et part à sa recherche.
  • Elle reste pensive, rêvant à un amour plus sincère, tout en tenant le ruban volé par Chérubin.

Intrigues, déguisements et quiproquos rythment cet acte où les personnages jouent à un dangereux jeu de manipulation pour arriver à leurs fins. 💡🎭

Acte 3 ️

L’acte 3 est centré sur le procès opposant Marceline à Figaro et dévoile des secrets familiaux bouleversants tout en poursuivant les intrigues amoureuses et les plans pour déjouer le comte Almaviva.

Les enjeux du procès :

  • Le comte tente d’éloigner Figaro en lui proposant un poste à Londres, espérant ainsi séduire Suzanne plus facilement.
  • Suzanne feint d’accepter les avances du comte pour mieux le piéger, fixant un rendez-vous dans le jardin.
  • Marceline porte plainte contre Figaro pour non-respect de sa promesse de mariage, espérant ainsi l’épouser.

Un procès riche en rebondissements :

  • Le juge Dom Gusman Brid’oison est convoqué pour juger l’affaire.
  • Le comte espère profiter du procès pour empêcher le mariage de Figaro et Suzanne.
  • Le procès tourne en faveur de Marceline : Figaro doit l’épouser ou lui rembourser sa dette.
  • Coup de théâtre : Une marque de naissance révèle que Marceline et Bartholo sont les parents de Figaro, annulant ainsi la promesse de mariage.

Les retrouvailles et les malentendus :

  • Suzanne arrive avec la dot de mariage pour annuler le procès, mais découvre Figaro et Marceline enlacés et croit qu’elle a tout perdu.
  • Figaro la rattrape et lui révèle la vérité : Marceline est sa mère. Soulagement et joie générale. 🎉
  • Antonio, le jardinier, tente de s’opposer au mariage en arguant que Figaro est sans père.
  • Tout le monde essaie alors de convaincre Bartholo d’épouser Marceline pour donner à Figaro un père officiel.

Un acte riche en révélations et en émotions, mêlant intrigues judiciaires, secrets familiaux et jeux d’amour, tout en rapprochant un peu plus les personnages de l’inévitable dénouement

Acte 4

L’acte 4 est marqué par des quiproquos, des déguisements et des tensions grandissantes avant le dénouement. Les personnages continuent leurs stratagèmes pour déjouer les plans du comte Almaviva et permettre enfin le mariage entre Figaro et Suzanne.

Les plans se compliquent :

  • Figaro demande à Suzanne d’annuler le rendez-vous prévu avec le comte, pensant que tout est rentré dans l’ordre.
  • Vexée par cette décision, la comtesse décide d’aller elle-même au rendez-vous en se faisant passer pour Suzanne et envoie un billet au comte, scellé avec une épingle.
  • Chérubin, déguisé en femme, est découvert par le comte, ce qui provoque une série de révélations et de malaises.

Le mariage perturbé :

  • La cérémonie de mariage entre Figaro et Suzanne commence, mais Suzanne glisse discrètement le billet au comte. En l’ouvrant, ce dernier se pique avec l’épingle.
  • La comtesse et Suzanne en profitent pour échanger leurs vêtements avant le rendez-vous avec le comte.
  • Grippe-Soleil prévoit un feu d’artifice sous les marronniers, lieu du rendez-vous secret. Le comte déplace les festivités pour éviter d’être découvert.

Les malentendus s’accumulent :

  • Fanchette remet l’épingle à Figaro, révélant ainsi le lieu du rendez-vous entre le comte et "Suzanne".
  • Figaro croit que Suzanne le trompe avec le comte et décide de l’espionner pour en avoir le cœur net.
  • Marceline, touchée par la situation, part prévenir Suzanne que Figaro est au courant du rendez-vous.
Acte 5

L’acte 5 conclut la pièce en apothéose avec des quiproquos, des déguisements et un dénouement heureux. Les personnages se retrouvent dans le jardin pour le grand final, où les secrets éclatent et les tensions se dissipent.

Le jeu des déguisements continue :

  • Figaro, persuadé que Suzanne le trompe, espionne le rendez-vous prévu entre le comte et la fausse Suzanne.
  • La comtesse se déguise en Suzanne tandis que Suzanne porte les habits de la comtesse pour piéger le comte.
  • Chérubin croise la comtesse déguisée et tente de l’embrasser, mais c’est le comte qui reçoit le baiser par erreur.

Les quiproquos atteignent leur apogée :

  • Figaro est giflé par le comte dans l’obscurité, pris pour Chérubin.
  • Suzanne et Figaro se démasquent mutuellement, et Suzanne révèle enfin le plan de la comtesse.
  • Les deux complices décident de piéger le comte une dernière fois en lui faisant croire à une liaison entre la comtesse et un autre homme.

Un dénouement chaotique et comique :

  • Dans le noir, le comte tente de dévoiler l’amant de la comtesse mais enchaîne les erreurs : il attrape successivement Chérubin, Fanchette et Marceline.
  • Suzanne, toujours déguisée en comtesse, sort du pavillon et tout le monde se prosterne pour la protéger.
  • La véritable comtesse apparaît enfin, révélant la supercherie. Le comte comprend qu’il a été dupé et, dans un élan de générosité, pardonne à tous et autorise les mariages.

La pièce se termine joyeusement par des chants et des danses, célébrant l’amour, la ruse et le triomphe des serviteurs sur leur maître.

Résumé par scène sur Le Mariage de Figaro

Acte 1

Scène 1

La pièce débute par un dialogue entre Figaro et Suzanne. Le couple se prépare pour leur mariage. Figaro est en train de faire quelques travaux dans la chambre que le comte leur a offert. Au fil de la discussion, nous apprenons que Suzanne n’est pas particulièrement ravie de ce cadeau, car le comte semble lui faire des avances. De plus, il souhaiterait rétablir une loi qu’il avait, par le passé, aboli.

Scène 2

Figaro est seul sur scène. Il est furieux des intentions du comte à l’égard de Suzanne et décide de se venger. Ce monologue lui permet de comprendre pourquoi le comte l’envoyait si souvent en mission à l’étranger : pour l’éloigner de Suzanne.

Scène 3

Bartholo et Marceline font leur entrée. Figaro salue Marceline et se moque de Bartholo en évoquant des événements passés. Cette scène introduit deux nouveaux personnages clés dans l'intrigue.

Scène 4

Marceline complote avec Bartholo. Ignorant que Figaro est son fils disparu, elle avoue être amoureuse de lui. Elle demande à Bartholo de l’aider à faire annuler le mariage entre Figaro et Suzanne, espérant ainsi épouser Figaro à la place.

Scène 5

Conflit entre Suzanne et Marceline. Suzanne, ayant entendu une partie de la conversation entre Marceline et Bartholo, est furieuse. Les deux femmes se disputent, et Marceline avoue qu’elle souhaite épouser Figaro.

Scène 6

Suzanne est seule sur scène. Toujours en colère après sa confrontation avec Marceline, elle exprime sa frustration.

Scène 7

Chérubin rejoint Suzanne. Il lui raconte comment le comte l’a surpris chez Fanchette et l’a renvoyé. Épris de la comtesse, Chérubin vole un ruban lui appartenant pendant qu'il parle à Suzanne. Lorsque le comte arrive, Chérubin se cache précipitamment derrière un fauteuil.

Scène 8

Le comte tente de séduire Suzanne. Elle repousse ses avances. Bazile les interrompt pour avertir le comte que quelqu’un approche. Le comte se cache derrière le fauteuil, ignorant que Chérubin s’y trouve déjà. Chérubin roule sous le fauteuil tandis que Suzanne le couvre d’une robe pour le dissimuler.

Scène 9

Bazile revient à la recherche du comte. Il mentionne avoir vu Chérubin entrer dans la pièce et l’accuse de faire la cour à Suzanne et à la comtesse. Le comte, sortant de sa cachette, confronte Suzanne et imite la scène où il a surpris Chérubin chez Fanchette. En soulevant la robe cachant Chérubin, il découvre la vérité et accuse Suzanne de tromper Figaro, menaçant d’annuler le mariage.

Scène 10

Les personnages principaux se rassemblent. Le comte, la comtesse, Figaro, Suzanne, Fanchette et Chérubin sont présents. Figaro demande l’autorisation du comte pour son mariage avec Suzanne. Le comte feint d’accepter mais retarde la cérémonie. La discussion tourne autour de Chérubin, et malgré les tentatives pour le défendre, le comte le nomme officier et l’envoie en Catalogne pour l’éloigner de la comtesse.

Scène 11

Figaro élabore un plan. Alors que tout le monde s’apprête à partir, il retient Chérubin et Bazile. Il révèle à Chérubin un plan pour lui permettre d’assister au mariage : faire semblant de partir pour la Catalogne. Figaro compte également sur l’aide de Chérubin et Bazile pour mener à bien son stratagème.

Acte 2

Scène 1

La comtesse Rosine discute avec Suzanne. Elle cherche à savoir ce que le comte a dit à Suzanne. Cette dernière lui confie que le comte tente de la séduire et mentionne le ruban volé par Chérubin. La comtesse, se sentant délaissée par son mari, promet de tout faire pour organiser le mariage entre Suzanne et Figaro.

Scène 2

Figaro révèle son plan à Suzanne et à la comtesse. Il veut piéger le comte en lui faisant croire que quelqu’un courtise la comtesse et organise un rendez-vous avec Suzanne. Chérubin, déguisé en Suzanne, prendra sa place pour surprendre le comte en flagrant délit.

Scène 3

En attendant Chérubin, la comtesse rêveuse. Suzanne et la comtesse patientent dans la pièce, la comtesse s’égarant dans ses pensées.

Scène 4

Chérubin arrive nerveux. Il chante une chanson romantique à la comtesse. Après sa performance, Suzanne lui explique qu'il doit se déguiser en elle, ce qui inquiète la comtesse qui craint qu’il refuse.

Scène 5

Chérubin montre son brevet d’officier. Seul avec la comtesse, il lui remet son brevet. La comtesse remarque qu'il n'est pas cacheté.

Scène 6

La transformation de Chérubin. Suzanne et la comtesse le lavent, coiffent et l’habillent pour qu’il ressemble à une fille. La comtesse remarque qu’il porte encore son ruban volé.

Scène 7

La comtesse confie à Chérubin l’importance du ruban. Elle lui avoue combien elle tenait à ce souvenir précieux alors qu'il est agenouillé devant elle.

Scène 8

Suzanne fait irruption. Elle entre précipitamment mais la comtesse lui demande de repartir chercher des vêtements pour Chérubin.

Scène 9

Un moment tendre interrompu. Chérubin tente de confesser ses sentiments à la comtesse, mais ils sont interrompus par un coup frappé à la porte : c’est le comte.

Scène 10

Le comte soupçonne sa femme. Il questionne la comtesse sur la personne avec qui elle parlait. Chérubin, paniqué, se cache dans les toilettes.

Scène 11

La comtesse cache Chérubin. Elle enferme Chérubin dans les toilettes avant de laisser entrer son mari.

Scène 12

Le comte devient méfiant. Il raconte avoir été averti par Bazile qu'un homme a rendu visite à la comtesse. Un bruit venant des toilettes l'inquiète, mais la comtesse prétend que c'est Suzanne qui a fait du bruit.

Scène 13

Le comte veut démasquer l’intrus. Il exige que la personne cachée dans les toilettes se montre. Suzanne, revenue avec les vêtements, entend la conversation et se cache. La comtesse prétend que Suzanne essaie des vêtements pour son mariage.

Scène 14

Suzanne aide Chérubin à s'échapper. Profitant de l'absence du comte, Suzanne libère Chérubin qui saute par la fenêtre pour s'enfuir.

Scène 15

Suzanne prend la place de Chérubin. Elle entre dans les toilettes pour remplacer Chérubin et tromper le comte.

Scène 16

Le comte découvre Suzanne. De retour avec la comtesse, il ouvre les toilettes furieux, mais découvre Suzanne au lieu de Chérubin, ce qui le déroute.

Scène 17

Le comte est déconcerté. Convaincu qu’il y avait un homme, il est stupéfait de découvrir Suzanne et ne comprend plus la situation, ce qui amuse Suzanne.

Scène 18

Suzanne rassure la comtesse. Elle lui révèle que Chérubin a pu s’enfuir sain et sauf par la fenêtre.

Scène 19

La comtesse retourne la situation. Elle reproche à son mari ses infidélités et menace de quitter le château. Le comte la supplie de rester. Elle lui révèle que la rumeur transmise par Bazile était une blague orchestrée par Figaro.

Scène 20

Figaro arrive inquiet. Ayant entendu que la comtesse était souffrante, il se précipite, soulagé de la voir en bonne santé. Il est mis au courant de la supercherie impliquant Bazile et la comtesse recentre la discussion sur son mariage avec Suzanne, que le comte repousse encore.

Scène 21

Antonio révèle un secret. Le jardinier informe le comte qu'il a vu un jeune homme sauter dans ses plantations. Suzanne avertit rapidement Figaro pour qu'il prétende être celui qui a sauté. Antonio remet un papier trouvé à l’endroit de la chute : le brevet d’officier de Chérubin.

Scène 22

Un nouveau conflit émerge. Marceline entre pour demander l'annulation du mariage entre Figaro et Suzanne, arguant que Figaro lui a promis le mariage. Bazile intervient en soulignant les promesses contradictoires, et le comte ordonne une audience au tribunal.

Scène 23

Bazile élabore un plan. Il propose à Figaro de distraire l'audience pendant qu'il tente d’épouser Marceline. Figaro et les valets se mettent à chanter et danser.

Scène 24

La comtesse s'inquiète pour Chérubin. Seule, elle décide d'aller vérifier comment il va, demandant à Suzanne de ne pas prévenir Figaro.

Scène 25

La comtesse est songeuse. Elle tient dans ses mains le ruban volé par Chérubin et se perd dans ses pensées.

Scène 26

Suzanne revient. Voyant Suzanne arriver, la comtesse cache précipitamment le ruban pour qu’elle ne le remarque pas.

Acte 3

Scènes 1, 2 et 3

Le comte discute avec Pédrille dans la salle d’audience. Il s’assure que personne ne l’a vu avant de lui confier une mission : partir à Séville pour vérifier si Chérubin est bien arrivé. Le comte, méfiant, veut garder un contrôle total sur la situation.

Scène 4

Le comte se retrouve seul et réfléchit à haute voix. Il se demande si Figaro a découvert son attirance pour Suzanne et remet en question les récents événements. Pendant qu’il monologue, Figaro entre discrètement sans que le comte ne le remarque.

Scène 5

Le comte tente de sonder Figaro. Il lui propose un départ pour Londres pour voir s’il est au courant de ses intentions envers Suzanne. Figaro accepte avec enthousiasme, ce qui rassure le comte sur le silence de Suzanne. Il décide tout de même que Figaro doit épouser Marceline.

Scène 6

Un laquais annonce l’arrivée de Dom Gusman Brid’oison. Le juge arrive pour statuer sur le litige entre Figaro et Marceline concernant leur engagement supposé.

Scène 7

Le comte manipule Figaro. Il lui fait croire qu’il a besoin de son aide pour préparer la salle d’audience, tout en manœuvrant dans l’ombre pour favoriser Marceline.

Scène 8

Seul sur scène, le comte laisse exploser sa colère. Il exprime son refus catégorique de voir Figaro et Suzanne se marier, malgré les apparences de neutralité qu’il affiche.

Scène 9

Suzanne entre précipitamment. Essoufflée, elle demande au comte un flacon d’éther pour la comtesse, prétend que ses sentiments sont réciproques et assure qu’elle n’a rien dit à Figaro. Elle fixe un rendez-vous avec le comte pour le soir-même au jardin.

Scène 10

Suzanne croise Figaro. En chemin pour retrouver la comtesse, elle l’informe que son procès n’est pas encore perdu, renforçant l’idée que tout n’est pas joué.

Scène 11

Le comte prépare sa vengeance. Ayant surpris la conversation entre Suzanne et Figaro, il décide d’impliquer Antonio pour garantir la victoire au procès.

Scène 12

Marceline raconte son histoire au juge. Elle explique qu’elle a prêté de l’argent à Figaro en échange d’une promesse de mariage et qu’elle souhaite désormais qu’il tienne parole plutôt que d’être remboursée.

Scène 13

Marceline présente Figaro au juge. Figaro rappelle au juge qu’il a déjà travaillé sous ses ordres à Séville, espérant ainsi obtenir sa clémence.

Scène 14

Le procès commence. L’huissier et le comte font leur entrée et les audiences s’ouvrent. Plusieurs affaires sont traitées avant que le cas de Figaro et Marceline ne soit abordé.

Scène 15

Le procès de Figaro et Marceline prend un tournant. Le comte, profitant de sa position, ordonne à Figaro soit de rembourser Marceline, soit de l’épouser immédiatement.

Scène 16

Un secret de famille révélé. Figaro découvre, grâce à une marque de naissance, que Marceline est sa mère et Bartholo son père. Le mariage est donc impossible. Bartholo rejette Marceline et Figaro, mais Marceline et son fils s’enlacent émus.

Scène 17

Suzanne intervient avec la dot du mariage. Elle souhaite utiliser l’argent pour empêcher l’union forcée entre Figaro et Marceline, ignorant encore la révélation du lien familial.

Scène 18

Suzanne malentend la situation. Voyant Figaro et Marceline enlacés, elle croit que le mariage va avoir lieu et s’enfuit. Figaro la rattrape et lui explique la vérité. La joie revient, mais Antonio s’oppose toujours à l’union de Figaro et Suzanne, sous prétexte que Figaro n’a pas de père.

Scène 19

Tentative de réconciliation familiale. Tous essaient de convaincre Bartholo d’épouser Marceline, afin que Figaro puisse être officiellement reconnu comme leur fils et ainsi apaiser la situation.

Scène 20

Le juge réfléchit seul. Dom Gusman Brid’oison, face à la complexité des événements, se retrouve seul sur scène, méditant sur la tournure inattendue de l’affaire.

Acte 4

Scène 1

Figaro et Suzanne discutent du plan initial. Figaro demande à Suzanne d’annuler le rendez-vous prévu entre le comte et la fausse Suzanne, pensant que tout est rentré dans l’ordre et qu’il n’est plus nécessaire de continuer la supercherie.

Scène 2

La comtesse intervient. Elle dit à Figaro qu'il est attendu ailleurs et doit partir. Alors que Suzanne s’apprête à le suivre, la comtesse la retient, pressentant qu'il faut poursuivre le plan.

Scène 3

Suzanne et la comtesse échangent. Suzanne révèle que Figaro lui a demandé d’annuler le plan. Vexée, la comtesse décide d’aller elle-même au rendez-vous avec le comte. Elle dicte un billet à Suzanne indiquant le lieu du rendez-vous et cherche une épingle pour le cacheter.

Scène 4

Fanchette et un groupe de filles apportent des fleurs. Parmi elles se trouve Chérubin, déguisé en femme. La comtesse ne le reconnaît pas et dépose un baiser sur son front, ce qui fait rougir Chérubin.

Scène 5

Chérubin est démasqué. Antonio dénonce sa présence. Le comte exige des explications et la comtesse avoue que c'était bien Chérubin caché dans sa chambre. Fanchette entre et révèle les avances du comte, demandant en échange d’épouser Chérubin. La comtesse veut des explications du comte.

Scène 6

Confrontation entre le comte et Figaro. Le comte et Antonio affirment savoir que Chérubin a sauté par la fenêtre. Figaro, pour couvrir Chérubin, prétend que lui aussi a sauté.

Scène 7

Le comte ordonne l’exil de Chérubin. Il exige que Chérubin parte immédiatement et ne se montre pas au mariage. Chérubin part, encore troublé par le baiser reçu de la comtesse.

Scène 8

Le comte questionne la comtesse. Il lui demande pourquoi Chérubin a parlé d’un "bonheur sur le front". La comtesse, embarrassée, tente d’éviter le sujet, mais le comte insiste.

Scène 9

La cérémonie du mariage commence. Suzanne remet discrètement le billet au comte, qui se pique en l’ouvrant avec l’épingle. Alors qu’il s’apprête à répondre, Bazile et des villageois interrompent la cérémonie, permettant à la comtesse et Suzanne de s’éclipser pour échanger leurs vêtements.

Scène 10

Bazile demande à épouser Marceline. Il rappelle une promesse faite par Marceline si elle n’était pas mariée après quatre ans. En apprenant que Figaro est le fils de Marceline, il prend peur et s’enfuit.

Scène 11

Le comte annonce qu'il autorisera les mariages. Avant cela, il s’absente pour se rendre au rendez-vous avec la fausse Suzanne.

Scène 12

Préparation du feu d’artifice. Grippe-Soleil souhaite lancer les feux sous les marronniers, mais le comte, voulant garder l’endroit libre pour son rendez-vous, demande qu’ils soient tirés depuis la terrasse.

Scène 13

Figaro et Marceline discutent. Ils parlent de Suzanne lorsque Fanchette arrive, semblant chercher quelqu’un.

Scène 14

Fanchette livre un message. Elle cherche Suzanne pour lui remettre l’épingle et indiquer le lieu du rendez-vous. Figaro, furieux, apprend ce que le comte a dit à Fanchette et le lieu du rendez-vous.

Scène 15

Figaro soupçonne Suzanne. Convaincu qu’elle le trompe, il décide de ne plus se marier. Marceline tente de le raisonner, mais il choisit d’espionner le rendez-vous pour en avoir le cœur net.

Scène 16

Marceline prend une décision. Inquiète, elle décide d’aller avertir Suzanne que Figaro est au courant du rendez-vous et qu’il prévoit de les espionner.

Acte 5

Scène 1

Fanchette est dans le jardin. Elle s'apprête à apporter des biscuits à Chérubin mais, en apercevant Figaro, elle prend peur et s'enfuit rapidement.

Scène 2

Figaro annonce un changement de programme. Il informe les invités que la fête se tiendra finalement sous les marronniers, modifiant ainsi les plans prévus.

Scène 3

Figaro en pleine introspection. Seul, il se lance dans un long monologue où il repense à son passé, sa naissance et sa vie. Toujours persuadé que Suzanne le trompe avec le comte, il se cache en entendant quelqu'un approcher.

Scène 4

La comtesse et Suzanne échangent leurs vêtements. La comtesse est habillée en Suzanne tandis que Suzanne porte les vêtements de la comtesse. Marceline, également présente, se cache pour observer la scène.

Scène 5

La comtesse et Suzanne échangent à voix haute. Elles discutent bruyamment, puis Suzanne se retire, laissant la comtesse seule déguisée.

Scène 6

Chérubin rencontre la comtesse déguisée. Pensant qu'il s'agit de Suzanne, il lui prend la main et tente d'obtenir un baiser. Le comte arrive à ce moment-là et, par erreur, reçoit le baiser destiné à Chérubin. Ce dernier s'enfuit aussitôt.

Scène 7

Le comte confond les personnages. En voulant gifler Chérubin, il frappe accidentellement Figaro dans l'obscurité. La comtesse, toujours déguisée, interroge le comte sur ce qu'il aime chez Suzanne et sur ce qui ne va plus avec elle-même. Le comte l'entraîne vers un pavillon mais s'enfuit en entendant Figaro, laissant la comtesse entrer seule dans le pavillon.

Scène 8

Figaro confronte Suzanne. En colère, il s'adresse à Suzanne qui imite la voix de la comtesse. Il la démasque rapidement et, pour se venger, fait semblant de séduire la "comtesse" dans l'obscurité. Suzanne le gifle avant de lui révéler le plan de la comtesse.

Scène 9

Figaro et Suzanne préparent une dernière farce. Suzanne, toujours déguisée, joue le rôle de la comtesse tandis que Figaro imite la voix d’un amant imaginaire pour piéger le comte une dernière fois.

Scène 10

Le comte découvre la supercherie. Il attrape l’"amant" par le bras et se rend compte qu'il s'agit en réalité de Figaro.

Scène 11

Pédrille revient de Séville. Il annonce qu'il n'a pas vu Chérubin là-bas. Le comte, furieux, demande à Pédrille d’aller chercher de l’aide.

Scène 12

Le comte tente de capturer Figaro. Hors de lui, il ordonne à tout le monde d'encercler Figaro. Ce dernier réplique en affirmant que c’est la comtesse qui est entrée dans le pavillon.

Scène 13

Le juge Brid’oison est confus. Perdu dans les multiples déguisements et malentendus, il demande qui a pris la place de qui dans cette mascarade.

Scène 14

Le comte fait une nouvelle erreur. Croyant avoir attrapé la comtesse, il découvre dans l’obscurité qu'il s'agit en fait de Chérubin. Il ordonne alors à Antonio d’aller chercher la véritable comtesse dans le pavillon.

Scène 15

Le comte attend des preuves. Il patiente, espérant qu’Antonio revienne avec la preuve que Chérubin était bien avec la comtesse.

Scène 16

Antonio revient avec Fanchette. Au lieu de la comtesse, il ramène Fanchette. Bartholo décide alors d’entrer lui-même dans le pavillon.

Scène 17

Nouvelle confusion. Bartholo pense avoir trouvé la comtesse mais ressort avec Marceline, augmentant encore les quiproquos.

Scène 18

Suzanne sort du pavillon déguisée. Toujours habillée en comtesse, elle dissimule son visage derrière un éventail. Tous s’agenouillent devant elle pour éviter la colère du comte.

Scène 19

La véritable comtesse révèle la vérité. Elle sort enfin du pavillon, dévoilant toute la supercherie. Le comte comprend la farce, éclate de rire et autorise enfin les mariages. La pièce se termine dans la joie par des chants et des danses.

L'étude des personnages de cette œuvre théâtrale de Beaumarchais

Présentation des personnages du résumé sur le Mariage de Figaro

Personnage Description Rôle
Figaro
Protagoniste central, Figaro est un valet ingénieux et rusé. Il est au cœur des intrigues et complots pour protéger son mariage avec Suzanne. Héros de la pièce.
Suzanne
Fiancée de Figaro et camériste de la comtesse, elle joue un rôle clé dans les stratagèmes contre le comte tout en restant fidèle à Figaro. Héroïne féminine.
Le comte Almaviva
Antagoniste principal, il tente de séduire Suzanne tout en étant marié à la comtesse. Son arrogance et ses manipulations sont au cœur du conflit. Antagoniste.
La comtesse Rosine Almaviva
Épouse délaissée du comte, elle aide Suzanne et Figaro dans leurs plans tout en espérant raviver l’amour de son mari. Personnage romantique et complice.
Chérubin
Jeune page du comte, amoureux de la comtesse, il symbolise l’amour adolescent et provoque de nombreux quiproquos à travers ses maladresses. Personnage comique et sentimental.
Marceline
Gouvernante et créancière de Figaro, elle souhaite initialement l’épouser avant de découvrir qu’elle est sa mère biologique. Personnage pivot dans l'intrigue.
Docteur Bartholo
Père de Figaro et ancien tuteur de la comtesse, il est d'abord un allié de Marceline contre Figaro avant de découvrir leur lien familial. Personnage secondaire influent.
Antonio
Jardinier du château et oncle de Suzanne, ses observations involontaires contribuent à dévoiler plusieurs supercheries. Personnage comique secondaire.
Don Gusman Brid’oison
Juge bègue et maladroit, il préside le procès entre Marceline et Figaro de manière comique. Personnage comique et caricatural.
Bazile
Maître de musique et entremetteur, il est souvent impliqué dans les ragots et les intrigues secondaires du château. Personnage intrigant.
Fanchette
Fille de Antonio, elle apparaît lors des scènes de jardin et de célébration, représentant l’innocence. Personnage mineur.
Double-Main
Greffier du tribunal et assistant du juge Don Gusman Brid’oison, il intervient lors du procès de Figaro. Personnage administratif.
Pédrille
Piqueur du comte, lié aux scènes de chasse et à la vie du château. Personnage secondaire.
Un huissier-audiencier
Chargé de l’ordre lors du procès entre Marceline et Figaro. Personnage administratif.
Grippe-Soleil
Jeune berger apparaissant dans les scènes champêtres et festives. Figurant.
Une jeune bergère
Personnage mineur présent lors des célébrations et des scènes de divertissement. Figurante.
Troupe de paysans
Représente le peuple dans les scènes de mariage et les festivités du château. Personnages collectifs.
LE SAVIEZ-VOUS ?

"Le Mariage de Figaro" a été écrit en 1778 par Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et constitue la deuxième pièce d'une trilogie centrée sur le personnage de Figaro, précédée par "Le Barbier de Séville" et suivie de "La Mère coupable"

Analyse des personnages sur Le Mariage de Figaro

Figaro

Introduit initialement comme barbier et musicien dans "Le Barbier de Séville", Figaro est un homme du peuple sévillan, vif, sentimental, enthousiaste et insolent. Il est également décrit comme intelligent, rusé et plein de ressources.

Dans "Le Mariage de Figaro", il occupe la position de valet de chambre du comte Almaviva. Il est fiancé à Suzanne, la camériste de la comtesse. Son rôle dépasse celui du simple serviteur ; il est au cœur des intrigues et des complots visant à protéger son union avec Suzanne, notamment en déjouant les avances du comte envers sa fiancée. Sa ruse et son ingéniosité sont mises en avant lorsqu'il élabore des stratagèmes pour contrecarrer les plans de son maître, démontrant ainsi une profondeur psychologique qui le distingue des valets stéréotypés de la comédie traditionnelle.

Figaro est également un personnage doté d'une grande profondeur psychologique. L'évocation de son passé et la découverte de ses parents lui confèrent une épaisseur qui l'éloigne du valet stéréotypé de la comédie, bien qu'il conserve des traits de l'Arlequin ou du Scapin de la commedia dell'arte, tels que la ruse et le goût pour l'intrigue.

Son caractère vif, sentimental, enthousiaste et insolent en fait un héros populaire et sympathique, voire pathétique et dramatique. Il est l'amoureux, l'entremetteur, le discoureur, le serviteur virevoltant, mais aussi le nigaud maladroit, le cabotin provocateur et finalement le valet résigné. Il fut annonciateur des thèmes de la Révolution française.

Figaro incarne également une critique sociale acerbe, dénonçant les privilèges de la noblesse et affirmant la valeur de l'individu par ses propres mérites plutôt que par sa naissance. Son célèbre monologue dans "Le Mariage de Figaro" est souvent interprété comme un précurseur des idées révolutionnaires, remettant en question les structures sociales de l'époque.

Photo de Figaro en habit noir avec un chapeau tricorne, portant une veste ornée et un foulard blanc, au sourire mystérieux.
Suzanne

Suzanne, première camériste de la comtesse Almaviva et fiancée de Figaro, est un personnage central de "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais. Elle se distingue par sa douceur, son intelligence et sa décision. Son rôle est crucial dans les stratagèmes visant à déjouer les avances du comte Almaviva et à protéger son union avec Figaro.

Femme de chambre dévouée, Suzanne est très attachée à sa maîtresse, la comtesse. Elle fait preuve d'une grande loyauté envers elle, notamment en l'aidant à reconquérir l'affection de son mari. Son esprit vif et son humour lui permettent de tenir tête au comte et de participer activement aux intrigues pour préserver son honneur et son mariage.

Suzanne est également caractérisée par son attachement aux traditions morales. Bien qu'elle soit amoureuse de Figaro, elle préfère attendre le mariage pour exprimer pleinement ses sentiments, ce qui témoigne de sa sagesse et de sa vertu.

Son rôle actif dans l'intrigue la place presque au centre de l'action, faisant d'elle un personnage essentiel dans le déroulement des événements. Sa perspicacité et son courage contribuent grandement au dénouement de la pièce, où les plans du comte sont déjoués, et où elle parvient à épouser Figaro tout en préservant son intégrité.Photo de Suzanne, la servante vive et ingénieuse du Mariage de Figaro,  en robe claire, avec un regard complice et des boucles d’oreilles élégantes.

Le comte Almaviva

Le comte Almaviva est un personnage central de la trilogie théâtrale de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, notamment dans "Le Mariage de Figaro". Introduit initialement dans "Le Barbier de Séville" comme un noble romantique prêt à tout pour conquérir Rosine, il évolue dans "Le Mariage de Figaro" en un aristocrate puissant mais dépravé et oisif. Il concentre presque tous les pouvoirs : il possède des terres, un titre, et un pouvoir politique en tant que grand corrégidor d'Andalousie. Cependant, il n'incarne pas les qualités traditionnelles de la noblesse telles que l'honneur, la vertu ou le courage. Son comportement fluctue entre noblesse et arrogance, créant des tensions au sein de son entourage.

Dans "Le Mariage de Figaro", le comte tente de séduire Suzanne, la fiancée de Figaro et camériste de la comtesse, malgré son mariage avec cette dernière. Il cherche à rétablir le "droit de cuissage", privilège féodal qu'il avait précédemment aboli, afin de passer la nuit avec Suzanne avant son mariage. Cette tentative de séduction met en évidence son libertinage et son manque de respect envers son épouse et ses domestiques.

Son attitude autoritaire et ses tentatives de manipulation déclenchent une série de stratagèmes de la part de Figaro, Suzanne et la comtesse pour déjouer ses plans. Ces intrigues révèlent les tensions entre les classes sociales et critiquent les privilèges de la noblesse, préfigurant ainsi les idées révolutionnaires qui émergeront en France quelques années plus tard.

Photo du Comte Almaviva, noble autoritaire dans le Mariage de Figaro en habit d’époque, avec une veste ornée, un foulard blanc et un regard intense dans un salon luxueux.
La comtesse Rosine Almaviva

La comtesse Rosine Almaviva, anciennement connue sous le nom de Rosine dans "Le Barbier de Séville", est un personnage central du "Mariage de Figaro" de Beaumarchais. Épouse du comte Almaviva, elle se retrouve délaissée et souffre des infidélités répétées de son mari, notamment de ses avances envers Suzanne, sa camériste et fiancée de Figaro.

Malgré sa tristesse, la comtesse refuse de se résigner. Avec l'aide de Suzanne et de Figaro, elle élabore des stratagèmes pour déjouer les plans du comte et raviver son amour. Sa complicité avec Suzanne est particulièrement mise en évidence lorsqu'elles échangent leurs rôles pour piéger le comte, démontrant ainsi son esprit ingénieux et sa détermination à reconquérir son mari.

Ce personnage incarne une évolution notable par rapport à "Le Barbier de Séville". Autrefois jeune femme cloîtrée par son tuteur Bartholo, Rosine est devenue une épouse noble confrontée aux réalités du mariage et aux désillusions qui l'accompagnent. Son titre de comtesse a remplacé son prénom, symbolisant une certaine perte d'identité. Cependant, elle conserve sa dignité et sa noblesse de caractère, cherchant activement à restaurer l'affection de son époux tout en soutenant les amours de ses domestiques.

Photo de la comtesse Rosine dans un salon luxueux avec une robe dorée et des bijoux sophistiqués.
Chérubin

Chérubin est le premier page du comte Almaviva et le filleul de la comtesse. Adolescent de treize ans, il est en proie aux premiers émois amoureux et développe une passion pour la comtesse, tout en étant attiré par d'autres femmes du château, notamment Suzanne et Fanchette. Son comportement impulsif et ses maladresses entraînent de nombreux quiproquos et situations comiques. Par exemple, surpris en train de courtiser Fanchette, il est renvoyé par le comte, mais continue de susciter des malentendus par ses tentatives pour rester proche de la comtesse. Chérubin incarne l'amour adolescent et apporte une touche de fraîcheur et de légèreté à l'intrigue.

Photo de Chérubin, jeune page fougueux du Mariage de Figaro, aux boucles blondes et au sourire malicieux, vêtu d’un costume raffiné du XVIIIe siècle.
Marceline

Marceline est la gouvernante du château et nourrit des sentiments pour Figaro. Elle détient une promesse de mariage de sa part, issue d'une dette non remboursée, et envisage de l'utiliser pour l'épouser. Cependant, lors du procès intenté contre Figaro, une révélation surprenante éclate : Figaro est en réalité le fils que Marceline a eu avec le docteur Bartholo, mais qu'elle avait perdu de vue. Cette découverte transforme leur relation de manière inattendue, passant de prétendants à mère et fils retrouvés.

Photo de Marceline, la gouvernante du château dans le Mariage de Figaro.
Docteur Bartholo

Médecin de Séville, le docteur Bartholo est l'ancien tuteur de la comtesse Rosine. Dans "Le Mariage de Figaro", il apparaît d'abord comme un allié de Marceline dans sa quête pour épouser Figaro, qu'il considère avec méfiance en raison de leurs différends passés. Cependant, la révélation que Figaro est leur fils biologique modifie sa position, le poussant à reconnaître sa paternité et à envisager une réconciliation familiale.

Photo de Bartholo, l'ancien tuteur de Rosine, déjà présent dans le barbier de Séville.
Antonio

Antonio est le jardinier du château et l'oncle de Suzanne. Personnage au franc-parler, il est souvent méfiant envers les intrigues qui se déroulent autour de lui. Son intervention est notable lorsqu'il surprend Chérubin s'échappant par la fenêtre de la chambre de la comtesse, ce qui ajoute une complication supplémentaire aux plans de Figaro et de Suzanne. Bien que ses actions soient souvent involontaires, Antonio contribue à révéler certaines supercheries et à faire avancer l'intrigue par ses observations et ses interventions.

Photo d'Antonio, le jardinier bougon du Mariage de Figaro.

Le Mariage de Figaro : analyse littéraire et clés de lecture

Cette analyse explore les mécanismes littéraires, les enjeux sociaux, la portée révolutionnaire ainsi que les thématiques majeures de la pièce emblématique de Beaumarchais. À travers son intrigue virtuose et ses personnages iconiques, Le Mariage de Figaro déploie une critique acerbe de l’Ancien Régime tout en posant les jalons d’une comédie moderne.

Une bombe politique déguisée en farce

Écrite en 1778 mais censurée jusqu’en 1784, la pièce s’inscrit dans le contexte pré-révolutionnaire où les tensions sociales atteignent leur paroxysme. Beaumarchais, horloger de formation, utilise la mécanique théâtrale comme outil de subversion : chaque quiproquo et chaque rebondissement dissimulent une attaque contre les privilèges aristocratiques.

Louis XVI lui-même aurait déclaré : « C’est déjà la Révolution en action ! », pressentant comment Figaro incarne la colère du Tiers-État. La scène du procès (Acte III) caricature d’ailleurs la justice de l’époque, décrite comme « indulgente aux grands, dure aux petits », un système où les juges sont « payés pour dire le droit, non pour le connaître ».

Les thématiques abordées dans Le Mariage de Figaro

Les différences sociales

Dès ses premières lectures en France, Le Mariage de Figaro a suscité des inquiétudes quant aux critiques de Beaumarchais sur le système des classes sociales. Ce système, en place depuis le Moyen Âge, mettait les membres de l'aristocratie en position de pouvoir gouvernemental et militaire même s'ils ne le méritaient pas. Il permettait également une faible mobilité ascendante.

Le complot de Figaro contre son maître est une véritable usurpation de l'autorité aristocratique. Ses actions démontrent plusieurs affirmations audacieuses : que cette autorité est désignée simplement en vertu de la naissance et non par la valeur, et que son propre décès est primordial par rapport à celui du comte. Le comte et lui se disputent alors Suzanne, et Figaro, l'homme le plus méritant, gagne.

Figaro ne cesse également d'exprimer son dédain pour l'aristocratie, ne laissant passer aucune occasion de critiquer la classe supérieure. Il souligne entre autres leur manque d'intelligence et leur laxisme moral.

La fidélité

L'intrigue de la pièce est centrée sur le désir adultère du comte Almaviva pour Suzanne. Ennuyé par sa femme, le comte a jeté son dévolu sur la fiancée de Figaro. Le fait qu'elle soit la fiancée de son fidèle serviteur ne le détourne pas le moins du monde, ce qui montre bien comment des nobles comme lui considéraient les affaires avec leurs sous-fifres. En effet, ce coureur de jupons expérimenté poursuit, outre Suzanne, d'autres jeunes femmes séduisantes sur son domaine.

En dépit de son propre manque de fidélité, le comte devient furieux lorsqu'il croit que sa femme est, ou pourrait être à l'avenir, infidèle. Il bannit Chérubin du domaine parce que la page révèle son amour pour la comtesse. Il suppose que la raison pour laquelle sa femme ne veut pas ouvrir la porte du placard est qu'un homme se trouve dans la pièce.

Lorsqu'il voit Suzanne habillée dans les vêtements de sa femme, ayant apparemment succombé à la séduction de Figaro, il se précipite pour attaquer la servante. Il refuse de pardonner à sa "femme" et ne voit pas l'hypocrisie qui règne en lui, même si sa véritable femme finit par lui pardonner.

La place de la femme

La façon dont les hommes dans la pièce traitent les femmes montre comment la société de l'époque de Beaumarchais considérait les rôles des sexes. Les femmes étaient confrontées à une grande inégalité. Elles étaient souvent soumises aux caprices de leurs maris ou de leurs tuteurs. Par exemple, Suzanne ne peut épouser Figaro sans l'autorisation de son oncle Antonio, et le comte menace de bannir la comtesse dans sa chambre "pour longtemps !" en guise de punition.

Plus important encore, bien que le comte s'engage avec bonheur et désinvolture dans des relations extraconjugales, sa femme ne peut "jamais" être pardonnée pour avoir fait la même chose. L'attitude du comte envers sa femme — et celle de Figaro envers Suzanne lorsqu'il croit qu'elle est sur le point d'avoir une liaison — montre que les femmes étaient perçues comme des objets appartenant à leurs amants.

Dans cette optique, les femmes perdent de la valeur lorsqu'elles commettent une infidélité. Sur la base de preuves circonstancielles, Figaro envisage même de "laisser tomber une femme et en épouser une autre". Ces menaces montrent que la valeur d'une femme — qui découle exclusivement de sa fidélité et de sa vertu — se reflète sur l'homme qui la possède.

Les armes de la satire sociale dans Le Mariage de Figaro

La lutte des classes en scène

Le duel entre Figaro et le Comte Almaviva structure toute la pièce. Le valet y oppose son mérite personnel aux privilèges héréditaires de son maître :

  • « Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître »
  • « Les domestiques ici sont plus longs à s’habiller que les maîtres ! – C’est qu’ils n’ont point de valets pour les y aider »

Cette inversion des rôles traditionnels (le serviteur plus intelligent que le noble) fait de la pièce un véritable manifeste égalitariste. Le fameux monologue de l’Acte V résume cette revendication : Figaro y dénonce les abus de pouvoir et proclame que « l’esprit seul peut tout changer ».

La révolte féminine dans Le Mariage de Figaro

Contrairement aux stéréotypes de l’époque, les personnages féminins mènent la danse :

  • Suzanne, camériste rusée, manipule le Comte tout en préservant sa vertu.
  • La Comtesse utilise son intelligence pour reconquérir son mari infidèle.
  • Marceline livre un plaidoyer féministe avant l’heure contre « l’asservissement des femmes », dénonçant leur traitement en « mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ».

Leur alliance transclasse (une noble et une servante) contre le Comte symbolise l’émergence d’une solidarité féminine face au patriarcat.

Le Mariage de Figaro : une mécanique théâtrale parfaite

L’art de l’imbroglio

Beaumarchais excelle dans l’entrelacement des intrigues :

  • 3 intrigues principales : le mariage de Figaro et Suzanne, la vengeance de Marceline, et la reconquête amoureuse de la Comtesse.
  • 5 intrigues secondaires : les amours de Chérubin et Fanchette, la relation entre Bartholo et Marceline, etc.

Ce « chaos organisé » culmine dans l’Acte V où se superposent :

  • L’échange des costumes entre Suzanne et la Comtesse.
  • Les faux rendez-vous galants.
  • Les reconnaissances familiales : Figaro découvre qu’il est le fils de Marceline et Bartholo.

Un humour subversif

La comédie sert de cheval de Troie à la critique sociale dans Le Mariage de Figaro :

  • Comique de situation : le Comte soufflette Figaro qu’il prend pour Chérubin (Acte V).
  • Ironie dramatique : les spectateurs connaissent les déguisements que les personnages ignorent.
  • Jeux de mots : « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » (préface).

Cet humour permet à Beaumarchais de contourner la censure tout en diffusant ses idées révolutionnaires.

Héritage et postérité de cette pièce de Beaumarchais

Une œuvre prophétique

La pièce anticipe les bouleversements de 1789 :

  • Danton : « Figaro a tué la noblesse ! »
  • Napoléon y voit « la Révolution en action »

Ses thèmes résonnent encore aujourd’hui :

  • Émancipation sociale : Figaro préfigure l’ascenseur social républicain.
  • Égalité hommes-femmes : Suzanne et la Comtesse inspirent les héroïnes modernes.
  • Dénonciation des abus de pouvoir : une actualité brûlante dans les mouvements sociaux.

Un humour subversif

L’auteur révolutionne le théâtre par des dialogues électriquesvalets et nobles s’affrontent à armes égales. Cette dynamique offre un contraste fort entre les classes sociales tout en mettant en lumière les tensions de l'époque.

Il adopte une structure en 5 actes qui combine vitesse narrative et profondeur psychologique, permettant à la pièce de garder un rythme soutenu tout en développant des personnages complexes.

Enfin, Beaumarchais fait une utilisation politique du rire, transformant l’humour en un outil de critique sociale. Cette approche inspirera plus tard des auteurs engagés comme Brecht.

Le Mariage de Figaro dépasse donc le cadre d’une simple comédie pour devenir un véritable phénomène culturel et politique. Son mélange unique d’humour, de critique sociale et d’humanisme en fait une œuvre intemporelle, toujours jouée et étudiée pour sa modernité provocante.

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