Le Tour du monde en 80 jours, écrit par le célèbre romancier français Jules Verne et publié en 1873, est un récit d’aventure. Il raconte l’histoire de Phileas Fogg, un habitant de Londres qui parie aux membres de son club qu’il peut faire le tour du monde en moins de quatre-vingts jours par terre et par mer.
Résumé chapitre par chapitre du roman Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
Le tour du monde en 80 jours se divise en 37 chapitres.
Chapitre 1
Dans ce chapitre, Phileas et Passepartout se mettent d’accord sur leur relation maître-serviteur.
Chapitre 2
Le serviteur français est certain d’avoir enfin atteint son idéal de vie.
Chapitre 3
Fogg se retrouve mêlé à une discussion qui pourrait lui coûter la vie.
Chapitre 4
Fogg surprend son serviteur.
Chapitre 5
Un nouveau type d’action est introduit sur le marché londonien.
Chapitre 6
Le détective Fix exprime un sentiment d’irritation.
Chapitre 7
Ici, le serviteur de Fogg démontre encore une fois que les passeports sont inutiles dans les affaires de police.
Chapitre 8
Dans ce chapitre, le serviteur en dit un peu trop.
Chapitre 9
La mer Rouge et l’océan Indien deviennent bénéfiques aux projet de Phileas.
Chapitre 10
Le serviteur Passepartout est ravi de n’avoir perdu qu’une seule chaussure.
Chapitre 11
Fogg dépense une somme colossale pour un moyen de transport.
Chapitre 12
Fogg et ses collègues s’enfoncent dans la jungle indienne.
Chapitre 13
Passepartout démontre à tous que la fortune sourit aux courageux.
Chapitre 14
Phileas traverse la magnifique vallée du Gange sur toute sa longueur sans s’arrêter pour regarder autour de lui.
Chapitre 15
C’est le moment où le sac d’argent devient plus léger de livres en millier.
Chapitre 16
Durant la traversée de Singapour à Hong Kong, Fix semble n’avoir aucune idée de ce qu’on lui dit.
Chapitre 17
Pendant cette même traversée, diverses questions sont traitées à la suite.
Chapitre 18
Dans ce chapitre, Phileas, Fix et poursuivent leur travail, chacun à sa manière.
Chapitre 19
L’intérêt excessif de Passepartout pour son maître et ses conséquences sont traités ici.
Chapitre 20
La première rencontre de Fix et de Fogg.
Chapitre 21
Le skipper du bateau fait face au danger de perdre un bonus de 200 £.
Chapitre 22
Passepartout réalise qu’il est bon d’avoir un peu d’argent en poche, même si l’on se trouve à l’autre bout de la planète.
Chapitre 23
Passepartout développe un nez anormalement grand.
Chapitre 24
Au cours de ce chapitre, l’océan Pacifique est traversé.
Chapitre 25
Ce chapitre dépeint ce qu’est la vie à San Francisco le jour d’un événement politique.
Chapitre 26
Le train express emprunte la route ferroviaire du Pacifique.
Chapitre 27
Passepartout assiste à un séminaire sur l’histoire des Mormons tout en voyageant à grande vitesse.
Chapitre 28
Passepartout ne réussit pas à se faire écouter.
Chapitre 29
Diverses péripéties qui n’auraient pu se produire que dans un train américain arrivent.
Chapitre 30
Phileas Fogg accomplit son devoir en toute simplicité.
Chapitre 31
Fix prend au sérieux les intérêts de Phileas Fogg très au sérieux.
Chapitre 32
Phileas Fogg fait face au désastre.
Chapitre 33
Phileas Fogg se montre responsable face à certaines difficultés du voyage.
Chapitre 34
Passepartout a l’occasion de faire un jeu de mots obscène mais peut-être créatif.
Chapitre 35
Passepartout n’a pas besoin de recevoir deux fois l’ordre de suivre les instructions de son maître.
Chapitre 36
Les actions de Phileas Fogg sont à nouveau très cotées en bourse.
Chapitre 37
Il est démontré que Phileas Fogg n’a obtenu que du bonheur de son tour du monde.
Présentation des personnages
Plusieurs personnages se succèdent dans cette œuvre.
Phileas Fogg
Dans cette œuvre, le personnage principal est Phileas Fogg. Sa tentative de faire le tour du monde en 80 jours est relatée dans toute l’œuvre. C’est un Anglais curieusement riche, qui a un penchant pour le jeu et qui est généralement perçu comme un personnage confiant et encourageant. Sa détermination à entreprendre l’exploit de faire le tour du monde en 80 jours démontre qu’il est un preneur de risques intrépide.
Passepartout
Le serviteur français de M. Fogg, honnête et toujours amusant, est un compagnon de voyage loyal mais involontairement gênant. Bien qu’il soit un homme audacieux et chaleureux, il contrecarre fréquemment la tentative de Fogg de faire le tour du monde en 80 jours. C’est un personnage charmant, bien que complètement drôle.
Le détective Fix
Une grande banque anglaise est pillée au moment où Fogg part à l’aventure. Le détective Fix est amené à soupçonner que le coupable n’est autre que Phileas Fogg, qui n’avait aucune intention de faire le tour du monde en 80 jours et cherchait seulement à échapper aux flics. Il veut appréhender Fogg afin de gagner une partie des fonds volés en guise de récompense.
Aouda
C’est une jeune princesse indienne orpheline, forcée d’épouser un Rajah. Lorsque le Rajah meurt, la princesse est poussée à se sacrifier par des hindous excentriques. Fogg et son équipe viennent cependant à son secours avant qu’ils ne la forcent à le faire. Lorsqu’elle ne parvient pas à retrouver son parent de Hong Kong, elle rejoint l’équipage de Fogg en Angleterre.
Les membres du Reform Club
Les membres du Reform Club de Fogg sont tous des hommes aisés de Londres qui croient que Fogg est fou d’essayer de faire le tour du monde en 80 jours. L’idée d’hériter des richesses de Fogg, en revanche, les excite.
Cromarty, Sir Francis
Il s’agit d’un Anglais résidant actuellement en Inde. Fogg et ses compagnons le rencontrent dans le train de Bombay à Calcutta, et il monte avec eux sur un éléphant entre les deux gares. Il connaît très bien la région et ses coutumes, et participe au sauvetage d’Aouda.
Bunsby, John
C’est un marin anglais basé à Hong Kong. Il engage Fogg et son groupe pour les transporter à Shanghai le plus rapidement possible afin qu’ils puissent prendre le bateau pour Yokohama.
Le colonel Stamp Proctor
C’est un général de l’armée américaine. Il s’agit d’un Américain avec lequel Fogg a failli se battre à San Francisco et qu’il défie en duel dans le train pour New York par la suite. Proctor est rude et robuste, et il incarne complètement le stéréotype de l’Américain.
M. Camerfield
Lors d’une manifestation à San Francisco qui se transforme en bagarre, l’un des prétendants à un poste politique est présent. C’est M. Camerfield
M. Mandiboy
Lors d’une manifestation à San Francisco qui se transforme en bagarre, M. Mandiboy, un autre prétendant à un poste politique est présent.
William Hitch
En Utah, un mormon nommé William Hitch, est à bord d’un train qui le conduira à travers les États-Unis. Dans l’un des wagons, il prêche le mormonisme, et Passepartout l’écoute jusqu’à ce qu’il en ait assez.
Mudge
C’est le conducteur de traîneau qui transporte la bande du fort de l’armée à Omaha à temps pour le train.
Analyse de l’œuvre
Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne présentent plusieurs thèmes différents qu’il est intéressant d’analyser.
Le temps
Le temps est le thème le plus crucial de ce conte. Le pari de Fogg est une course contre la montre, et ses exploits montrent que le temps est inconstant et peut jouer en leur faveur ou contre eux. Dans de nombreuses circonstances, le temps conspire contre eux, provoquant des retards qui font que les navires et les trains partent sans eux. Cependant, le temps s’avère être le gagnant du pari de Fogg, car ils ont gagné un jour en traversant la ligne internationale de changement de date. Le message sous-jacent est que personne ne peut contrôler le temps ; le temps suit son cours et l’humanité est à sa merci.
L’impérialisme
Ce roman, écrit à l’apogée de la colonisation britannique au XIXe siècle, regorge de thèmes liés à l’impérialisme et à l’influence occidentale sur le monde. Si Fix peut poursuivre Fogg aussi longtemps, c’est parce que de nombreux endroits qu’il visite sont contrôlés par les Britanniques. Dans des endroits comme l’Inde et Hong Kong, les effets de la colonisation sont clairement visibles ; les traces de l’influence anglaise se mêlent aux cultures et coutumes indigènes. Aujourd’hui, un pays exerçant un tel pouvoir sur le reste du monde semblerait impensable ; à l’époque, en revanche, cela était considéré comme normal.
Les relations
Fogg a mené une existence solitaire avant de se lancer dans son aventure à travers le monde. Il se coupait des autres et se fichait éperdument de ce que les autres pensaient de lui. Mais à l’issue du voyage, il comprend la valeur des liens humains, qu’ils soient romantiques avec Aouda ou amicaux et loyaux avec Passepartout. Et surtout, il a acquis une nouvelle compréhension et un nouveau respect grâce à ce voyage.
La persévérance
Lorsque Fogg s’engage à réaliser son objectif de faire le tour du monde en 80 jours, il persiste malgré plusieurs obstacles. Alors qu’il s’efforce d’atteindre ses objectifs, il garde un comportement calme, froid et posé. Mais Fogg n’est pas le seul à avoir un sens aigu de la persévérance. Malgré ses objectifs erronés, le détective Fix persiste à faire ce qu’il croit juste : arrêter Fogg, soupçonné d’être un voleur de banque. Malgré leurs objectifs opposés, protagoniste et adversaire font tous deux preuve d’un engagement admirable.
L’honneur
La motivation de Fogg pour se lancer dans une expédition aussi insensée n’a pas grand-chose à voir avec l’argent, bien qu’il ait la possibilité de quadrupler sa fortune. Il veut plutôt conserver son honneur et prouver sa valeur aux hommes du Reform Club, en démontrant qu’il peut accomplir ce qu’il entreprend. Fogg gaspille presque tout son argent en cours de route, démontrant ainsi que la richesse n’est pas son véritable objectif. L’honneur est plus important pour Phileas Fogg que l’argent.
La résolution de problèmes
Tout au long du voyage, Fogg et ses compagnons se heurtent à divers obstacles. Ces défis leur permettent d’appliquer leurs capacités de réflexion rapide pour trouver des solutions créatives aux situations les plus difficiles. Cela démontre qu’aucune difficulté n’est insurmontable. Non seulement Fogg fait preuve d’intelligence en trouvant des solutions, mais Passepartout démontre également son ingéniosité dans diverses situations, comme le sauvetage d’Aouda et l’arrêt du train pendant l’attaque des Sioux.
La moralité
Le lecteur est parfois pris par le rythme effréné de l’aventure, oubliant de considérer la moralité de certaines des décisions prises par Fogg pour atteindre son but. L’exemple le plus marquant est celui où, après avoir quitté New York, il attache le capitaine d’un navire de commerce afin de diriger le navire dans la direction qu’il souhaite. Fogg est capable de se sortir de cette situation délicate sans répercussion parce qu’il a de l’argent. Toutefois, cela n’excuse en rien l’immoralité de l’acte. Est-il acceptable d’utiliser des mesures immorales pour atteindre un objectif, ou Fogg aurait-il dû essayer de prendre des décisions morales en cours de route ?
Merci beaucoup pour ce résumé fantastique et très clair.