Littérature

Laurent Gounelle, L’Homme qui voulait être heureux : résumé, personnages et analyse

Fiche de synthèse sur L'Homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle incluant résumé, présentation des personnages et analyse d'oeuvre.
Ecrit par Les Résumés

Dans ce roman philosophique, Laurent Gounelle, un auteur français, pousse le lecteur à la recherche du bonheur. Explorons ensemble L’Homme qui voulait être heureux, qui nous invite dans un parcours initiatique qui amène le lecteur à penser les choses de façon différente.

Résumé détaillé chapitre par chapitre de L’Homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle

Chapitre 1

À Bali, le personnage principal, dont on ne connaît pas encore l’identité, cherche à rencontrer un guérisseur. Étant donné qu’il n’y a pas de panneaux indicateurs, il a énormément de mal à trouver l’endroit exact. D’autant plus que les indications des habitants locaux sont imprécises. Il parvient tant bien que mal à rencontrer maître Samtyang, un guérisseur réputé à travers le monde. Celui-ci est très différent de ce à quoi il s’attendait. Il se demande s’il s’agit vraiment du guérisseur dont on lui a parlé.

Chapitre 2

Le narrateur évoque le massage pratiqué par Samtyang qu’il associe à une séance de torture. Le guérisseur palpe, ausculte les différentes parties du corps jusqu’à arriver à ses orteils.

Chapitre 3

Lorsque Samtyang exerce une pression sur son petit orteil gauche, le narrateur ressent une douleur intense et se tord de douleur. Le guérisseur lui explique que s’il exerce une pression à cet endroit chez une autre personne, celle-ci n’aura pas forcément mal. Ainsi, si le narrateur a mal à cet endroit précis, c’est parce que quelque chose ne va pas dans sa vie. Samtyang interroge le narrateur qui se sent contraint de répondre à cette question. Il avoue que son souhait serait d’être en couple, mais qu’il se sent trop maigre pour plaire à une femme.

Chapitre 4

Le guérisseur tente de faire comprendre au narrateur que son apparence physique n’est pas importante. Selon Maître Samtyang, ce qui plaît aux femmes est ce qui émane de la personne, qui découle directement de l’image qu’on se fait de soi-même. Le comportement reflète cette image que l’on a de soi-même, et même si cela peut être une création de l’esprit, cela devient la réalité pour les autres, puis pour soi.

Le sage explique les raisons de nos croyances en évoquant plusieurs explications possibles. Selon lui, ces croyances peuvent être influencées par ce que les autres disent de nous, en particulier si ces personnes sont crédibles à nos yeux. Par exemple, les affirmations de nos parents pendant notre enfance peuvent avoir un impact durable sur nos croyances. D’autres croyances peuvent être issues de conclusions que nous avons tirées de nos propres expériences vécues, souvent pendant l’enfance, mais parfois aussi à l’âge adulte suite à des expériences fortes sur le plan émotionnel.
Le guérisseur propose au narrateur de le revoir lors d’une prochaine séance afin de découvrir ensemble d’autres croyances qui peuvent l’empêcher d’être heureux. Bien que le narrateur trouve les propos du sage durs, le maître souligne qu’il n’aide pas les gens en leur disant ce qu’ils veulent entendre. La compréhension de la relation entre le corps et l’esprit est essentielle pour une vie équilibrée.

Chapitre 5

Marqué par cette rencontre, le narrateur quitte la maison du guérisseur. Il prend le temps d’admirer la belle route qui le ramène à Ubud tout en réfléchissant au mode de vie des Balinais. Arrivé à son bungalow à la nuit tombée, il se promène au bord de l’eau et réfléchit à nouveau à sa conversation avec le guérisseur. Il se demande dans quelle mesure ses croyances ont pu influencer le cours de sa vie et se questionne sur ce qu’il aurait pu croire, de manière différente, en fonction de ses rencontres et expériences passées. Même si les propos du guérisseur l’ont parfois décontenancé, il est excité par ce qu’il a découvert. Il reste captivé par l’aura et l’énergie particulière du sage.

Chapitre 6

(Dans ce chapitre, nous apprenons que le narrateur s’appelle Julian)
Après avoir dormi une nuit complète, Julian se réveille de sa grasse matinée et fait une promenade autour de son bungalow. Il y rencontre ses voisins hollandais, Hans et Claudia. Claudia est en train de préparer des brochettes de poisson pour le déjeuner tandis que son mari critique sa méthode de cuisson. Julian semble ne pas apprécier Hans, qui ne parvient pas à comprendre les nuances de la communication verbale et non-verbale.
Ils décident de se retrouver le soir même pour assister à un concert et pour aller observer les tortues pondre sur la plage. Julian retourne dans son bungalow pour se préparer rapidement avant de rejoindre le guérisseur.

Chapitre 7

L’engagement, la clé de voûte pour réussir

Maître Samtyang souligne l’importance de l’engagement pour progresser dans la vie. Il explique que si les personnes qu’il accompagne ne sont pas prêtes à s’engager dans la voie qu’il leur propose, alors les entretiens seront inutiles. Selon lui, il est essentiel que les individus suivent les instructions qu’il leur donne pour avancer, sinon il n’y aura pas de progrès significatif. En somme, pour tirer le meilleur parti de ses conseils, il est nécessaire de s’engager pleinement et activement dans la voie proposée.

Le pouvoir de nos croyances sur notre réalité

Le guérisseur affirme que nos croyances façonnent notre réalité. Les individus ont tendance à s’accrocher à leurs croyances pour créer un monde cohérent qui les rassure. Toutefois, il souligne qu’il n’y a pas qu’une seule réalité, mais que chaque personne a une perception différente de la réalité. En effet, notre inconscient trie les informations et cette sélection dépend de nos croyances. Ainsi, nos croyances influencent notre interprétation de la réalité et nos comportements en conséquence.
Le sage donne l’exemple que les expressions du visage peuvent être interprétées différemment selon les croyances de chaque personne. Les croyances conduisent à donner un sens à ce qui est ambigu ou incertain, et cela renforce ces croyances. De plus, nos croyances influencent notre comportement, qui à son tour affecte le comportement des autres dans un sens qui renforce encore nos croyances.
Nos croyances créent donc notre réalité, car elles déterminent notre interprétation des événements et nos comportements. Si nous souhaitons changer notre réalité, nous devons changer nos croyances et nos comportements en conséquence.

L’impact des croyances inconscientes

Julian réalise l’impact des croyances inconscientes sur la vie des êtres humains. Il est effrayé par le fait que les individus sont souvent victimes de leurs propres croyances sans en être conscients. En effet, les croyances sont si profondément ancrées dans notre inconscient qu’elles peuvent influencer tous les aspects de notre vie, de la réussite scolaire à l’éducation de nos enfants, en passant par notre évolution professionnelle et nos relations conjugales.
Le guérisseur met en garde contre le jugement de nos croyances, car elles ne sont pas la réalité. Cependant, il est important de comprendre leurs effets positifs et limitants. Certaines croyances peuvent engendrer davantage d’effets positifs que d’autres. Par conséquent, si nous souhaitons changer notre vie, il est essentiel de prendre conscience de nos croyances inconscientes et de travailler sur celles qui nous limitent.
Ainsi, les croyances inconscientes ont un effet profond sur notre vie. Si nous voulons changer notre vie, il est crucial de comprendre comment nos croyances nous limitent et de travailler pour les changer.

Les deux missions

Maître Samtyang propose deux missions à Julian :

  • Imaginer sa vie dans un monde sans limites, en rêvant à ce qu’il ferait et à comment il aimerait que soit sa vie.
  • Etudier les effets des placebos pour comprendre le pouvoir des croyances sur notre santé.

Ces deux missions permettent de lui montrer le pouvoir des croyances et de l’imagination. En imaginant sa vie dans un monde sans limite et en étudiant les effets des placebos, Julian peut découvrir comment les croyances peuvent influencer sa vie et sa santé.

Chapitre 8

Julian, qui attend le couple de Hollandais dans un restaurant pour le concert, se met à rêver de changer de profession. Il se rend compte que son métier de professeur ne le satisfait plus, les élèves ne sont pas intéressés et les méthodes pédagogiques sont inadaptées. Il rêve d’un changement radical dans sa carrière et souhaite se réaliser dans un domaine artistique, en l’occurrence la photographie.
Il rêve d’avoir son propre studio de photographie, spécialisé dans les portraits pris sur le vif afin de capturer les émotions et les attitudes des gens. Il souhaite immortaliser les moments de bonheur pour qu’ils puissent se replonger dans l’ambiance de ce grand jour toute leur vie. Il imagine que ses œuvres seront publiées dans les magazines et qu’il sera reconnu pour son talent, ce qui lui permettrait de doubler, voire tripler son salaire d’enseignant. Il pourrait alors s’offrir une belle maison. Il visualise un quotidien où il aurait un jardin et pourrait se reposer à l’ombre d’un tilleul. Il imagine être avec une femme qu’il aime et qui l’aime en retour.
En revenant à la réalité, Julian est surpris de constater que son rêve n’est pas démesuré et qu’il n’a pas besoin d’être riche ou célèbre pour être heureux. Cependant, le bonheur ressenti dans ce simple rêve lui paraît inaccessible. Il réalise le décalage qu’il y a entre le rêve et la réalité. Julian et le couple de Hollandais assistent au concert.

Chapitre 9

Julian assiste à la naissance de tortues sur la plage avec Hans et Claudia. On leur apprend que la plupart des bébés tortues ne survivront pas. Les réactions de Hans et Claudia interpellent Julian et il comprend soudainement la vision de la vie de chacun. Pour Claudia, la vie est une loterie et il n’y a rien à faire quand on perd. Pour Hans, “seuls les plus rapides s’en sortent“, et il est obsédé par l’action. Julian comprend maintenant pourquoi Claudia accepte son rôle de ménagère et pourquoi Hans ne peut pas se permettre de se détendre.

Chapitre 10

Dans ce chapitre, Julian se consacre à la seconde mission confiée par le guérisseur. Il fait donc des recherches sur l’effet placebo.
Julian découvre l’impact étonnant des placebos sur les maladies. Grâce à ses recherches, il apprend que l’effet psychologique des substances inactives est incroyablement puissant : le simple fait de croire qu’ils prennent un médicament peut suffire à guérir les patients. En moyenne, cela est efficace dans 30 % des cas, y compris pour la douleur, où un placebo est aussi efficace que la morphine dans 54 % des cas. Ces découvertes bouleversent Julian.
Il est indigné que ces chiffres ne soient pas divulgués au grand public et se demande pourquoi la recherche ne se concentre pas davantage sur cette voie pour guérir les malades, plutôt que sur la production de médicaments coûteux et potentiellement dangereux.

Chapitre 11

Julian se rend chez le guérisseur toutefois celui-ci n’est pas là. Il lui a laissé une lettre lui demandant de noter tout ce qui l’empêche de réaliser son rêve d’une vie heureuse. Il doit également faire l’ascension du mont Skouwo. Julian hésite à faire l’ascension, mais finit par renoncer parce qu’il n’en a pas envie et l’expliquera à maître Samtyang. Il décide donc de se concentrer sur la tâche d’écrire son “testament de bonheur”. En écrivant, il se rend compte des raisons qui l’empêchent de réaliser ses rêves et d’accéder au bonheur.

Chapitre 12

Le guérisseur et Julian se rencontrent pour la troisième fois. Maître Samtyang explique à Julian que la formulation du message est aussi importante que le message lui-même. En utilisant des formules positives et en remerciant l’autre pour son intention positive, on évite de vexer les gens.
La conversation se concentre ensuite sur le rêve de Julian d’ouvrir son studio photo. Maître Samtyang pousse Julian à différencier la réalité de ses croyances limitantes en listant les tâches nécessaires à la réalisation de son projet et en déterminant les compétences qu’il doit encore acquérir.
Il l’encourage à être persévérant, en soulignant l’exemple des bébés qui apprennent à marcher. Il rappelle que les échecs sont inévitables, mais qu’il est important de persévérer. Il suggère à Julian de renoncer à certaines choses pour atteindre son objectif, en soulignant l’importance de faire des choix pour vivre la vie que l’on souhaite.
Avant de se quitter, maître Samtyang confie une dernière mission à Julian : obtenir cinq réponses négatives en demandant des choses aux gens. Cette expérience aidera Julian à surmonter sa peur du rejet et à développer sa persévérance.

Chapitre 13

Julian réalise qu’il lui reste peu de temps à Bali. Il décide de se lancer dans sa mission des “non” immédiatement. Il se rend à Ubud, dans une rue animée, pour collecter cinq “non” sans savoir comment s’y prendre. Il tente plusieurs approches :

  • Il monte dans un taxi et prétend ne pas avoir d’argent pour payer la commission, mais le chauffeur accepte de l’emmener malgré tout, prétextant qu’ils s’entendront sur le prix plus tard.
  • Il demande à des résidents d’un hôtel de l’héberger en prétendant que sa voiture est en panne. Ces derniers lui proposent de faire une demande à l’hôtel.
  • Il demande à une femme s’il peut goûter sa glace et elle accepte.
  • Il demande à une autre femme de lui prêter de l’argent pour faire une communication téléphonique, elle l’emmène dans son hôtel pour qu’il puisse téléphoner.

Julian finit par se décourager et se rend dans un café pour se détendre. Il y rencontre une femme qu’il fixe longuement du regard jusqu’à ce qu’ils échangent un regard, mais ce moment est interrompu par l’arrivée de l’addition.
En sortant du café, Julian réessaie d’obtenir en vain jusqu’à ce qu’il croise Hans, son voisin de bungalow, au coin de la rue. Il lui demande de l’argent…

Chapitre 14

Le narrateur est heureux d’avoir obtenu un premier “non” de Hans et savoure chaque détail. Il poursuit sa série de victoires en appelant une agence de voyages qui refuse de décaler son billet d’avion sans payer de pénalité. Il passe un coup de fil à son ancien directeur qui répond favorablement à sa demande. Julian se détend ensuite dans son bain en imaginant sa nouvelle identité professionnelle en tant que photographe.

Chapitre 15

Julian rencontre Maître Samtyang pour discuter de ses difficultés à obtenir plusieurs “non“. Le Maître explique que la plupart des gens sont enclins à aider les autres, et que la peur du rejet peut en réalité mener à son propre rejet. Ils discutent ensuite des craintes de Julian de décevoir ses parents en choisissant un métier non intellectuel, il le rassure en disant que chacun doit vivre sa propre vie, et que l’on n’est pas responsable des opinions des autres. Il lui conseille de s’éloigner des personnes négatives ou envieuses, qui pourraient chercher à le décourager dans la réalisation de ses projets.

Chapitre 16

La discussion se poursuit sur l’argent. Maître Samtyang rappelle que l’argent est un moyen plus juste que le troc de faciliter les échanges entre les êtres humains, et que gagner de l’argent est une étape de la vie. Cependant, il est important de ne pas s’y enliser et d’évoluer vers autre chose pour réussir sa vie. Pour lui, une vie réussie consiste à vivre conformément à ses souhaits et à ses valeurs, en se dépassant et en apportant quelque chose à l’humanité, même humblement. Il souligne l’importance de faire des choix et de prendre en main son destin pour atteindre la liberté et le bonheur. Peu importe notre position dans la vie, nous sommes toujours les maîtres de notre destin.
Julian doit partir le lendemain après-midi, mais le sage n’est pas disponible, le matin, pour un dernier enseignement. Il lui fait prendre conscience que ce dernier enseignement est d’une importance capitale, mais il laisse le choix à Julian de partir à l’heure prévue ou de rester et de changer son billet d’avion à ses frais.

Chapitre 17

Julian a changé son billet d’avion pour une pénalité de 600 $ pile à temps où l’agence de voyage allait fermer. Il a ensuite analysé les croyances des personnes qu’il a observées dans un café-glacier. Il a réalisé que les croyances restreignent les choix et dictent les comportements des gens.

Chapitre 18

Julian est impatient de revoir le guérisseur pour la dernière fois et se questionne sur l’ “apprentissage majeur” dont il lui a parlé. Il se demande comment il en est venu à rencontrer le guérisseur pour la première fois, et réfléchit sur les petites décisions qui peuvent avoir des conséquences importantes dans la vie. Lorsqu’il arrive chez le guérisseur, celui-ci n’est pas présent, mais a laissé un mot pour Julian. Le guérisseur explique que la déception ou la colère que Julian peut ressentir en lisant le mot sont une partie de sa transition vers une nouvelle dimension de son être. Il a développé la capacité de faire un choix difficile et de renoncer à quelque chose pour avancer sur sa voie, ce qui est essentiel pour atteindre le bonheur. Le guérisseur félicite Julian d’avoir acquis cette force qui l’accompagnera toute sa vie. Julian avait initialement éprouvé de la colère, mais il était maintenant empli de reconnaissance et d’admiration.

Chapitre 19

Julian a gravi le Mont Skouwo, une ascension difficile qui a duré 4 heures. En atteignant le sommet, il s’est senti fort et satisfait, prêt à vivre une nouvelle vie en accord avec ses valeurs et ses choix. Il a décidé de ne plus être victime des événements, mais un acteur du jeu de la vie. La descente a été rapide, avec un court détour au lac pour se détendre avant de retourner à son bungalow pour son bain de minuit habituel.

Chapitre 20

Julian se réveille sur une plage où il n’y a qu’une fillette de cinq ou six et lui qui est en train de dessiner un paquebot sur le sable. Cette petite fille, qui se présente sous le nom d’Andy, voulait devenir capitaine de bateau, mais son grand-père l’en a dissuadée. Julian lui conseille de suivre ses rêves. La petite fille s’éloigne “d’une démarche confiante, le regard tourné vers le large.

Présentation des personnages

Julian est un enseignant d’origine occidentale, mesurant 1m90, avec des cheveux blonds ébouriffés et un sourire accueillant. Il loue un bungalow à Bali en bord de plage pour un mois, où il est voisin avec un couple de Hollandais. Son séjour arrive à son terme et il a absolument envie de rencontrer Maître Samtyang dont on lui a vanté les mérites. Ce dernier va lui faire prendre conscience qu’il ne se sent pas heureux. Leurs entretiens vont lui permettre d’évoluer et de lui montrer qu’il n’est jamais trop tard pour changer. Julian incarne l’élève. Il a un emploi confortable et des croyances limitantes qui l’empêchent d’avancer, mais au fond, est-il vraiment heureux ? Il se rend compte que non et le maître l’aide à obtenir toutes les clés pour qu’il soit à même de devenir le créateur de sa propre vie.

Maître Samtyang ne ressemble pas du tout à ce que le narrateur imaginait. C’est un homme âgé de 80 ans, marchant lentement, vêtu de vêtements « d’une sobriété désarmante, minimalistes et sans âge ». Il présente une malformation sur l’oreille droite. Il symbolise le chemin que l’on peut prendre pour espérer une vie meilleure. Il est celui qui guide le narrateur dans son voyage initiatique. Humble et plein de sagesse, il est très pédagogue et invite Julian à être actif dans son processus de transformation. Il incarne le professeur, le guide spirituel.

Couple d’Hollandais : Hans est un homme avec les cheveux gris foncé. Il a un visage peu expressif et des lèvres minces. Dès le début, Julian nous montre à quel point il a du mal avec ce personnage qui semble ne pas savoir déceler les expressions non-verbales des gens. Son épouse, Claudia est une femme douce d’une quarantaine d’années. Elle a un visage rond et des cheveux blonds ondulés. Leur portrait psychologique est un peu détaillé lorsqu’ils observent la naissance des tortues. Claudia estime que la vie est une loterie et que lorsque l’on perd, on ne peut rien y faire. Ce qui illustre les raisons qui font qu’elle accepte autant son rôle de ménagère. Hans, quant à lui, est obsédé par l’action. Il pense que si on n’est pas assez rapide, on risque de louper des choses. C’est pour cette raison qu’il ne se donne pas le luxe de se détendre alors qu’il est en vacances avec sa femme.

Analyse de l’oeuvre

Dans L’Homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle tente de vulgariser les différents principes de développement religieux en les rendant accessibles dans un roman qui amène au voyage. En effet, dans ce récit, nous avons à faire à un voyage initiatique, celui du narrateur, Julian, qui se décide à rencontrer un guérisseur parce qu’on lui en a parlé. Pourtant, il va très bien, du moins, c’est ce qu’il prétend. Le guérisseur comprendra vite que cela n’est pas totalement la réalité. Et puis qu’est ce que la réalité si ce n’est ce que nous pensons, croyons et affirmons ? Dans cette œuvre littéraire, Laurent Gounelle essaie de nous ouvrir le champ des possibles en proposant plusieurs pistes de réflexion comme :

  • Les croyances limitantes personnelle, familiale et/ou sociétal qui nous freine dans notre évolution ;
  • Les peurs que nous nourrissons, nous obligeons à rester dans notre zone de confort ce qui nous amène à ne rien changer dans nos vies ;
  • Le fait de laisser les autres ou la vie s’occupaient des choix pour nous, soit notre incapacité à faire des sacrifices.

Tout au long de l’histoire, Gounelle essaie de faire prendre conscience que nous avons tous en nous les ressources nécessaires à notre bonheur. Cela rejoint certaines théories relatives au développement personnel qui précise que notre monde intérieur est déjà empli d’amour et de joie. Si nous ressentons de la tristesse, c’est avant tout parce que nous avons laissé le monde extérieur (les autres) impacté notre monde intérieur (le soi).
Si L’Homme qui voulait être heureux, s’adresse davantage à un public novice en matière de développement personnel, en effet, les propos énoncés sont basiques et n’apportent aucune plus-value, il relate une très belle aventure spirituelle qui nous amène à nous dire : “et pourquoi pas ?”.

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