Littérature

Molière, Les Femmes Savantes : résumé, personnages et analyse

Couverture de notre fiche de lecture sur Les Femmes Savantes de Molière avec résumé, présentation des persos et analyse de la pièce.
Ecrit par Les Résumés

Les Femmes Savantes est une comédie de Molière, un dramaturge français, qui a été jouée pour la première fois en 1672. Découvrons ensemble cette pièce qui met en scène des personnages féminins obsédés par l’apprentissage et la culture, mais qui, en réalité, sont ignorants.

Résumé scène par scène de Les Femmes Savantes de Molière

Acte 1

Scène 1

Armande, l’aînée de la famille, et Henriette, sa sœur cadette, révèlent leurs opinions concernant le mariage. Henriette exprime le désir de se marier tandis qu’Armande évoque son opposition à toute union conjugale. Elle préfère se marier à la philosophie. Lorsque Henriette lui annonce qu’elle projette de se marier avec Clitandre, un ancien prétendant d’Armande, cette dernière tente de la dissuader en lui rappelant qu’il était amoureux d’elle en premier. Par conséquent, selon Armande, Clitandre pourrait encore être amoureux d’elle.

Scène 2

En entendant les paroles de sa sœur, Henriette exige que Clitandre lui fasse part de ses sentiments. Ce dernier avoue qu’il a d’abord eu des sentiments pour Armande, mais qu’elle a perdu tout intérêt à ses yeux après qu’il ait compris qu’elle n’était pas impliquée émotionnellement. Clitandre affirme les sentiments qu’il a pour Henriette, celle-ci lui avoue également son amour et le presse pour qu’il lui demande sa main.

Scène 3

Clitandre souhaite aller voir le père d’Henriette pour faire sa demande. Néanmoins, Henriette lui conseille d’aller voir sa mère, Philaminte, qui est celle qui gouverne réellement la maisonnée. Clitandre accepte, mais affiche son mépris pour les études futiles de sa future belle-mère. Selon lui, une femme, même si elle connaît de nombreux sujets, se doit de les garder pour elle. Il n’apprécie pas les femmes docteurs. Il a beaucoup de mal avec un certain monsieur Trissotin que Philaminte qualifie de “bel esprit“. Henriette le trouve également ennuyeux, mais demande à son bien-aimé de faire quelques concessions en raison de leur amour.

Scène 4 & Scène 5

Clitandre avoue à Bélise, la belle-sœur de Philaminte, son amour pour Henriette et lui demande de l’aider à conquérir son cœur. Cependant, Bélise semble penser que Clitandre s’intéresse à elle. Ce dernier tente de corriger l’erreur de Bélise, mais cette “femme savante” ne tient pas compte de ses propos. Seul sur scène, Ciltandre décide de trouver quelqu’un d’autre pour lui porter secours.

Acte 2

Scène 1 & Scène 2

Ariste, l’oncle de Henriette, accepte d’aider Clitandre à conquérir le cœur de sa nièce.

Ariste rencontre son frère, Chrysale, qui est également le père de Henriette. Ariste lui demande s’il connaît Clitandre. Chrysale sait qui il est et explique que c’est un homme d’honneur, d’esprit, de cœur et de conduite. Il lui apprend qu’il a connu son père au cours d’un voyage à Rome, il y a de nombreuses années. Il se rappelle de ce temps où il était jeune et insouciant. Ariste ramène le sujet de discussion sur Clitandre.

Scène 3

Clitandre a demandé à Ariste de faire la demande en mariage pour lui auprès de Chrysale, mais Bélise révèle que Clitandre est en réalité est amoureux d’elle et que Henriette n’est qu’un prétexte. Elle explique également comment différents hommes lui témoignent leur amour sans lui dire ouvertement. Chrysale conseille à Bélise de se débarrasser de ces “chimères” étant donné que ce n’est pas la première fois qu’elle s’invente un amant.

Scène 4

Bélise s’en va, laissant Chrysale et Ariste discuter du futur mariage entre Clitandre et Henriette. Chrysale donne immédiatement sa bénédiction pour le mariage et refuse de consulter sa femme à ce sujet. En tant qu’homme de la maison, il prend la responsabilité de disposer de cette affaire. Ariste veut sonder Henriette pour s’assurer qu’elle est favorable à ce mariage, mais Chrysale a pris sa décision. Il s’en va pour dire à sa femme que sa fille va se marier.

Scène 5

Chrysale surprend Martine, sa servante, qui vient d’être congédiée par sa femme. Chrysale refuse de la laisser partir et s’excuse pour le comportement de sa femme qui a souvent les nerfs à vif.

Scène 6

Chrysale retrouve sa femme, Philaminte, en compagnie de Bélise. Chrysale souhaite savoir les raisons qui l’ont poussé à congédier la servante. Philaminte lui explique que cette dernière a insulté sa grammaire en utilisant un mot incorrect. Cette erreur lui apparaît plus mauvaise que si elle avait brisé ou volé quoi que ce soit. Après un long échange, Philaminte demande une nouvelle fois à ce que la servante s’en aille et Chrysale finit par accepter.

Scène 7

Chrysale se plaint du renvoi de la servante, estimant qu’il se fiche bien du langage de celle-ci si elle sait faire les tâches qu’on lui demande de faire. Toutefois, sa femme et Bélise ne sont absolument pas d’accord avec ce qu’il raconte. Chrysale explique à sa femme que ses études ne lui permettent pas d’agir comme il se doit. Selon lui, ses livres ne lui servent à rien et il n’apprécie pas ces gens qui gravitent autour d’elle, notamment ce Monsieur Trissotin. Dégoûté, Bélise préfèrent quitter la scène.

Scène 8

Après cette querelle, Chrysale fait savoir à sa femme que Henriette a le désir de se marier. Philaminte accepte cette idée et souhaite parler à sa fille pour lui annoncer qu’elle compte donner sa main à monsieur Trissotin qu’elle estime être le meilleur choix. Chrysale n’est pas d’accord avec le choix de sa femme.

Scène 9

Ariste souhaite en apprendre plus sur l’échange qu’il a eu avec sa femme. Il essaie de voir s’il a réussi à faire en sorte que Henriette puisse épouser Clitandre. Chrysale lui avoue que son épouse a eu l’idée de marier leur fille à Monsieur Trissotin. Il a désapprouvé ce choix, mais n’a pas su proposer Clitandre. Ariste critique son frère pour sa faiblesse et son manque de courage en présence de sa femme. Il lui dit de devenir un homme et de prendre les choses en main pour défendre ses intérêts et ceux de sa famille.

Acte 3

Scène 1

Philaminte, Armande et Bélise, les “femmes savantes“, sont impatientes d’entendre le poème de Trissotin. Ce dernier décrit son poème, dont les vers impressionnent les trois femmes présentes.

Scène 2 & Scène 3

Philaminte, Bélise et Armande sont des femmes cultivées qui s’intéressent à la poésie, tandis que Henriette est peu intéressée par les sciences et les arts. Henriette souhaite se retirer, mais Philaminte la convainc de rester pour écouter le sonnet de Trissotin. Pendant ce temps, L’Épine, le valet de Trissotin, fait une chute avec sa chaise. Armande et Bélise expliquent la cause de sa chute en utilisant des termes scientifiques. Le repas est servi, et Trissotin lit son sonnet, qui est applaudi par les trois femmes. La scène se poursuit par l’exposition de la future Académie des Femmes Savantes. L’Épine informe Trissotin qu’un homme est là pour lui. Il s’agit de Vadius, un savant que Trissotin souhaite leur présenter.

Scène 4

Henriette souhaite sortir, mais sa mère insiste pour qu’elle reste présente. Elle lui explique qu’elle a besoin d’elle pour une affaire qu’elle va lui présenter d’ici peu.

Scène 5

Trissotin présente Vadius à Philaminte, Bélise et Armande. Toutes trois sont impressionnées par le fait que Vadius connaisse le grec. Trissotin et Vadius se complimentent mutuellement sur leurs compétences en littérature. Lorsque Vadius se met à critiquer une des œuvres de son “ami“, les deux hommes se disputent et Vadius finit par lancer un défi à Trissotin.

Scène 6

Philaminte veut marier sa fille Henriette à Trissotin, mais Henriette n’a pas envie d’apprendre et préfère rester ignorante. Philaminte insiste pour que Henriette épouse Trissotin pour améliorer son esprit, mais Henriette résiste.

Scène 7

Armande est heureuse pour sa sœur et pense qu’il s’agit d’un bon époux. Toutefois, Henriette ne souhaite pas que ce mariage se fasse et lui propose de se marier à Trissotin. Armande refuse en disant que la main de celui-ci lui est destinée.

Scène 8

Chrysale présente Clitandre à Henriette. Il lui demande de l’accepter comme futur époux. Henriette accepte sur-le-champ, mais Armande craint que leur mère ne soit pas d’accord avec ce choix. Son père lui ordonne de ne pas s’en mêler.

Scène 9

Clitandre s’exclame de joie à la perspective de passer du temps avec Henriette. Chrysale invite Clitandre à la mener dans sa chambre.

Acte 4

Scène 1

Armande révèle tout ce qu’il s’est passé à sa mère. Cette dernière fait savoir que ce Clitandre ne lui plaît pas.

Scène 2

Armande critique Clitandre pour son manque d’affection envers elle. Celui-ci se défend en expliquant que son indifférence l’a amené à lui préférer sa sœur. Philaminte intervient pour clore la discussion, Henriette est promise à Trissotin.

Scène 3

Clitandre s’oppose à Trissotin dans un duel verbal. Ce dernier défend la science en disant qu’elle ne peut pas gâter quoi que ce soit tandis que Clitandre soutient que la science peut rendre les gens plus sots que ignorants.

Scène 4

Julien, le valet de Vadius, a envoyé un billet à Philaminte, dans lequel il l’exhorte à ne pas marier sa fille à Trissotin, car celui-ci ne cherche qu’à s’enrichir à leurs dépens. Il envoie également à Philaminte des livres annotés montrant les endroits où Trissotin a plagié. Malgré les conseils de Vadius, Philaminte maintient le fait de vouloir marier sa fille à Trissotin.

Scène 5

Philaminte consent à ce que Clitandre assiste à la signature du contrat en tant qu’ami. Elle demande à sa fille, Armande, d’envoyer le contrat chez le notaire. Clitandre a pour mission d’aller voir Henriette pour lui faire savoir tout cela.

Scène 6 à Scène 8

Désespéré, Clitandre demande de l’aide à Chrysale qui fait le choix de contrecarrer les plans de sa femme en organisant un autre mariage avant ce soir afin d’unir Clitandre à Henriette.

Acte 5

Scène 1

Trissotin déclare son amour pour Henriette, mais celle-ci lui explique qu’elle est déjà attachée à Clitandre. Henriette reconnaît que Trissotin a plus de mérite que Clitandre, mais elle n’est pas amoureuse de lui. Elle lui demande de respecter son choix et de ne pas se laisser influencer par sa mère dans la décision de son mariage. Toutefois, Trissotin veut absolument se marier avec Henriette.

Scène 2

Chrysale souhaite devenir le maître de la maison. Il estime que c’est à lui de choisir le mari d’Henriette et pas sa mère. Henriette est d’accord. Clitandre annonce l’arrivée de la femme de Chrysale, en compagnie du notaire. Chrysale demande à tout le monde de le soutenir.

Scène 3

Philaminte et Chrysale demandent au notaire de rédiger le contrat de mariage. Cependant, tous deux insistent sur leur propre choix. Martine intervient pour plaider en la faveur du couple Clitandre et Henriette.

Scène 4

Ariste adresse deux missives à l’intention de Philaminte et de Chrysale, une de l’avocat de Philaminte et une de Lyon. La première lettre informe Philaminte qu’elle a perdu un procès à cause de sa négligence. La deuxième lettre informe Chrysale que ses investissements ont fait faillite. Malgré la perte financière, Philaminte essaie de rester positif et suggère qu’ils comptent sur la richesse de Trissotin. Toutefois, en apprenant tout ça, Trissotin refuse de prendre Henriette pour épouse et il décide de prendre congé.

Scène dernière

Clitandre, qui est amoureux d’Henriette, lui offre toute sa fortune. Henriette refuse l’offre de Clitandre étant donné qu’elle ne peut plus l’épouser en raison de leur situation financière. En apprenant que sa nièce est amoureuse de Clitandre, Ariste confie que les missives n’étaient qu’une ruse de sa part pour évincer Trissotin. Chrysale et Philaminte donnent leur bénédiction pour le mariage de leur fille avec Clitandre.

Présentation des personnages

PHILAMINTE est la femme de Chrysale qui dirige la maison, et ce, parfois malgré toute logique. Ce qui ne va pas de pair avec la “femme savante” qu’elle est. En effet, elle congédie sa servante parce que celle-ci utilise un mot incorrect, stipulant que cet affront est pire que le vol à ses yeux. Militant pour l’émancipation de la femme, elle est à l’initiative de l’Académie des Femmes Savantes qui se déroule dans sa maison où Trissotin donne des cours en sciences ainsi qu’en philosophie. Elle a énormément d’estime pour cet homme au point de lui donner la main de sa fille. Philaminte est une femme moralisatrice, autoritaire, voire même castratrice, qui, en ayant obtenu quelques miettes de savoirs, se met à être pédante au point de croire qu’elle dispose du monopole du bon goût.

ARMANDE est la fille aînée de la famille. Clitandre l’a courtisée en première, mais elle lui préférait les sciences et la philosophie. Bien qu’elle feint l’indifférence, elle semble jalouse de s’apercevoir que son prétendant a jeté son dévolu sur sa sœur cadette. Armande fait partie des “Femmes Savantes”. Elle est une jeune femme pédante qui suit la même évolution que sa mère.

BÉLISE est la sœur de Chrysale qui fait partie des “Femmes savantes” plus par dépit que par choix. En effet, cette femme ne s’est jamais mariée, mais, plus d’une fois, elle s’est inventée des relations imaginaires. Lors de l’Acte I, elle viendra à penser que Clitandre est amoureux d’elle et que sa nièce n’est qu’un prétexte. Dans cette pièce de théâtre, Bélise n’a pas vraiment un caractère propre, elle suit aveuglément Philaminte. Ce personnage artificiel est pédant, tout comme sa belle-sœur.

CHRYSALE est l’époux de Philantine. Ce bon bourgeois a du mal à s’imposer comme le chef de la famille, étant donné que c’est sa femme qui assure ce rôle. Durant toute la pièce, il s’efforce de prendre les décisions et de s’imposer en vain. Sa femme a toujours le dernier mot pour la servante, pour le mariage de sa fille. Avec le personnage de Chrysale, Molière renverse les idées préconçues où les hommes sont ceux qui tiennent le rôle du père de famille et où les femmes sont destinées aux tâches ménagères. D’ailleurs, Chrysale pense également de cette façon, mais il manque de courage et d’assurance pour avoir la mainmise dans leur couple.

HENRIETTE est la sœur cadette d’Armande et la fille de Chrysale et de Philaminte. Contrairement à sa sœur aînée, Henriette ne prend pas plaisir à faire partie des “femmes savantes”, cette jeune sentimentale trouve que Trissotin est un homme pédant. Toutefois, sa mère exigera qu’elle l’épouse, en envoyant valser les sentiments qu’elle éprouve pour Clitandre. Henriette se rangera du côté de son père qui défendra le mariage avec son bien-aimé durant toute la pièce.

MARTINE est la servante de cuisine qui, après avoir utilisé un “mot incorrect” se voit contrainte d’abandonner ses fonctions. Cette “cervelle indocile” fait preuve de bon sens comparé à Philaminte et les femmes savantes. Elle incarne la paysannerie dans tout son être, et ce, jusqu’à sa façon de s’exprimer, ce qui désole Philaminte. Cependant, c’est une personne franche et elle a le soutien de Chrysale.

CLITANDRE incarne l’amoureux transi dans cette pièce de théâtre. Après avoir été éconduit par Armande, il a jeté son dévolu sur Henriette et souhaite tout faire pour qu’ils puissent se marier. Toutefois, n’étant pas un bel esprit comme Trissotin, sa belle-mère refuse de lui donner la main de sa fille. Il trouvera du soutien auprès de Chrysale, le père de Henriette et de l’oncle de cette dernière, Ariste.

TRISSOTIN est considéré comme le “bel esprit” par les “femmes savantes”. C’est un personnage pédant qui se fait gloire de petites choses. Il éblouit Philamontin, Bélise et Armande, du fait de son “savoir” en sciences et en philosophie. Toutefois, ce qu’il leur apprend n’est que de la poudre aux yeux. C’est un personnage intéressé qui convoite la fortune de Chrysale et de Philamontin.

L’ÉPINE est le valet de Trissotin.

VADIUS est un savant qui, tout comme Trissotin, a tendance à se vanter de son savoir. C’est lui qui avertira Philamontin que Trissotin convoite des intérêts financiers en se mariant à Henriette. Néanmoins, Philamontin n’en fera pas cas.

JULIEN est le valet de Vadius, c’est lui qui apporte un billet de son maître pour avertir Philamontin que Trissotin convoite leur fortune.

LE NOTAIRE est chargé de s’occuper du contrat du mariage.

Analyse de l’oeuvre

Le thème principal de la pièce est la critique de l’érudition féminine. Molière ridiculise les femmes qui se vantent de leurs connaissances, mais qui, en réalité, sont ignorantes. Cette critique vise clairement la société de l’époque, qui ne permettait pas aux femmes de recevoir une éducation formelle et de devenir des “savantes“.

Un autre thème important de la pièce est la vanité. Les personnages féminins sont montrés comme étant vaniteuses et prétentieuses, ce qui les rend ridicule. Molière réalise donc une critique de la société de l’époque, qui valorisait la vanité et la superficialité.

Le thème de l’amour et du mariage est également abordé avec des personnages masculins à la recherche de mariages convenables et des personnages féminins qui souhaitent épouser des hommes riches et influents. Ainsi, Molière fait référence aux mariages arrangés.

La comédie de Molière se concentre sur la question du mariage et trouve un compromis entre les désirs des amants et la pression sociale. Les Femmes savantes illustrent ce compromis, où Chrysale, le chef de famille, n’impose pas sa volonté, mais plutôt celle des amants. Cependant, cette pièce masque un enjeu plus fondamental qui touche à la question de la reproduction, qui divise les hommes et les femmes. La question de l’enfantement apparaît dans la scène d’exposition, où les deux sœurs, Armande et Henriette, défendent des positions divergentes sur le mariage et l’enfantement. Armande, inspirée de la thématique précieuse, condamne l’attachement au corps.

La question de la stérilité féminine, que ce soit subie, décrétée ou conquise, est centrale dans la compréhension de la position sociale des “femmes savantes” dans la pièce de Molière. Cette question est également liée à la relation de chaque personnage avec le savoir. La division homme/femme est mise en avant à travers un paradoxe où la pure extériorité du corps assure une forme de libération pour les hommes, mais une forme d’asservissement pour les femmes. Cet asservissement est proportionnel à la puissance reproductrice attribuée aux femmes, ce qui entraîne la nécessité de les détourner de tout autre intérêt et de les vouer à la reproduction. Cette question reste toujours d’actualité lorsque les femmes s’agrippent à leur puissance primitive.

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